Avis aux romantiques mais aussi à tous les autres, le célèbre réalisateur canadien Arthur Hiller des Jeux de l’amour et de la guerre vient de décéder à l’âge de 92 ans.
Une nouvelle perte en cette année 2016 d’un réalisateur qui tient une renommée internationale pour son travail dans les années 60 et 70. Arthur Hiller, réalisateur canadien est surtout connu pour son succès commercial Love Story, terrible tragédie romantique des temps modernes qui marqua de nombreuses générations.
Parti d’une carrière de navigateur dans l’Armée de l’Air durant la seconde Guerre Mondiale, il a fait ses études dans la psychologie puis lança sa carrière cinématographique à la fin des années 50 d’abord à Toronto avant de débarquer à Hollywood avec son premier film The Careless Years en 1957.
Par la suite l’auteur a oeuvré dans beaucoup de genres différents allant du film de guerre au film romantique et musical en passant par la comédie, genre dans lequel il a tout particulièrement excellé. Mais c’est en 1970 qu’arrive la consécration du réalistaeur avec son célèbre Love Story qui lui valut un Golden Globe mais surtout une nomination à l’Oscar du meilleur réalisateur en 1971.
Pendant longtemps l’homme a été président de l’Académie des Oscars et fut un militant cinéphile qui dirigea la guilde des réalisateurs d’Amérique (Directors Guild of America).
C’est dans sa plus belle mort que l’homme s’est éteint le 17 août 2016 puisque les causes de son décès sont naturelles. Nous souhaitons donc un bon voyage à ce réalisateur, défenseur du cinéma américain, Arthur Hiller R.I.P.
Votre article m’a fait prendre conscience (avec horreur pour mon ego de cinéphile !) du fait que j’aurais été dans l’incapacité totale de citer le nom du réalisateur de « Love story ». J’ignorais jusqu’à son existence ! J’avoue n’avoir pas visionné ce film depuis des lustres et je serais donc incapable d’en vanter quelque mérite. Il ne m’en reste que le souvenir vague d’un mélo pour midinettes, dont le revisionnage n’aurait pour attrait, me semble-t-il, que la curiosité d’y « découvrir » un Tommy Lee Jones « jeune » et le plaisir de savourer une fois de plus le sublime Ray Milland, offrant une énième composition antipathique, dans le rôle du méchant papa, bouuuh !…