Ce n’est pas une surprise, considérant la popularité du personnage et la maîtrise actuelle de Disney en matière de box-office, Spider-Man : Homecoming a réussi un excellent démarrage au box-office.
Retour (partiel) d’un héros adulé dans sa maison d’origine, promesse d’une inclusion de plus en plus forte au sein du Marvel Cinematic Universe, premier pas tangible d’une collaboration inédite entre Marvel et Sony (qui en possède toujours les droits), le film de Jon Watts devait absolument réussir son débarquement en salles pour valider la stratégie adoptée et faire un peu oublier un précédent reboot pas toujours apprécié.
Tom Holland et Jon Watts sur le tournage
Et s’il faudra attendre les prochaines semaines pour savoir si le succès critique et public se mue en réussite globale à l’international, Spider-Man : Homecoming a mis tout le monde d’accord à l’occasion de son premier week-end d’exploitation. Le film a ainsi amassé 117 millions de dollars sur le seul sol américain, pour un total international de 257 millions gagnés en trois journées d’exploitation.
Des chiffres excellents, d’autant plus que le blockbuster doit encore arriver en France, Chine, Japon, Espagne et Allemagne. Autant dire que non seulement il semble parti pour bénéficier d’un bon bouche à oreille, mais que le produit a encore pas mal de marchés en réserve de par le monde.
Notons toutefois que si ces chiffres sont excellents et devraient permettre à Sony et Disney d’envisager sereinement la suite de leur collaboration, le film demeure loin derrière le démarrage de Spider-Man 3 de Sam Raimi, qui avait gagné dès sa sortie 151 millions de dollars sur le sol américain.
Toutefois, grâce à un ciblage très efficace à l’attention des spectateurs les plus jeunes et une transformation du personnage, désormais plus proche du Youtubeur adolescent que du héros qui tentait de concilier son quotidien de jeune New-Yorkais et de super héros, le blockbuster semble assuré d’être beaucoup mieux reçu que le dernier film de Raimi consacré à l’Homme-Araignée, encore sacrément mal aimé, plus de dix ans après sa sortie.