Pour Stephen King, la suite de La Tour Sombre ne devra pas être pour les enfants

Si La Tour Sombre sortira sur nos écrans mercredi prochain, le film est déjà dans les salles américaines depuis vendredi dernier où, en dépit des mauvaises critiques, il a pris la tête du box-office avec 19,5 millions de dollars de recettes. Suffisant pour une suite ?

Si le film confirme la tendance, on pourra dire qu’il aura réussi son pari malgré toutes les difficultés qu’il a rencontré et une sortie ciné sacrifiée en plein mois d’août. Ce qui n’est pas un petit exploit et devrait quelque peu précipiter la suite de ce nouvel univers audiovisuel puisque, comme chacun le sait déjà, une série télévisée est en préparation, avec Idris Elba qui reprendrait son rôle de Roland puisque la série se concentrera sur les origines du Pistolero en adaptant notamment le quatrième tome de la saga de Stephen King, Magie et Cristal.

King qui, justement, ne se contente pas d’un film et d’une série mais voit beaucoup plus loin, puisqu’il réfléchit déjà au prochain épisode cinéma et notamment au ton que cette Tour Sombre 2 devrait adopter, comme il vient de le dire au micro de BirthMoviesDeath :

« J’aimerais beaucoup voir Roland sur la place avec ces homards monstrueux. Je comprends parfaitement la nécessité que le premier film soit PG-13 et d’ailleurs c’est un choix que j’approuve, je veux réunir le maximum de personnes. Et pour plusieurs raisons. L’une d’elle concerne la dynamique entre le Pistolero et l’enfant, c’est une relation père-fils.

Mais j’aimerais beaucoup que le prochain film soit classé R. C’est un peu de là où on vient et où le film a besoin d’aller. Le PG-13 était une manière de commencer en toute sécurité. Quand un film est classé R, les studios ont tendance à se dire qu’avec ça, ils perdront assurément 20 à 30% d’argent sur les bénéfices parce qu’ils se coupent d’une partie du public. Mais je pense que des films comme Deadpool ont changé la donne. »

La classification de La Tour Sombre est d’ailleurs un des points soulevés par certaines critiques américaines, puisque, apparemment, les coupes franches sur la violence sont très visibles et déséquilibreraient notamment la dangerosité de l’Homme en Noir. Il est clair qu’une classification R permettrait une adaptation plus fidèle du matériau d’origine, même si on voit mal le studio changer son fusil d’épaule pour prendre un tel risque alors qu’il vient de trouver une formule qui fonctionne un minimum. Mais bon, sait-on jamais.