Nous suivons de très, très près le Festival International du Film de Saint-Jean-De-Luz depuis plusieurs années, avec un intérêt sans cesse renouvelé et il n’y a pas de raison que cela change. Et cela, pour une raison bien particulière.
Si, sur Ecranlarge nous parlons majoritairement de gros films ricains avec des gars en slips latex, des bourrins bovins ou des démons de l’enfer, on n’oublie pas que le cinéma ne se limite pas à cela. Bien au contraire même. Et c’est la raison pour laquelle nous suivons d’aussi près le Festival International du Film de Saint-Jean-De-Luz, consacré principalement aux premiers et seconds films.
Parce qu’à une époque où le cinéma ne semble plus se résumer qu’à une formule déclinée ad nauseam, il nous semble primordial de nous tourner vers l’avenir pour repérer de nouveaux talents qui pourront nous donner une idée de ce que sera le medium dans un futur proche. Vous pourrez appeler cela un engagement, et vous aurez raison. Les précédentes années nous ayant permis de découvrir une bonne série de petites perles que nous n’aurions pas forcément vues autrement (dont certaines qui ne sont même pas encore sorties à l’heure actuelle), vous comprendrez que nous attendons chaque nouvelle édition avec une impatience sans cesse renouvelée.
Et ça tombe très bien, puisque l’édition 2017 du Festival International du Film de Saint-Jean-De-Luz se tiendra donc entre les 3 et 7 octobre prochain et qu’elle vient de révéler son jury et son programme. Cette année se sera donc Michèle Laroque qui présidera les débats, entourée du comédien et producteur Hugo Becker, de la réalisatrice Lola Doillon, du réalisateur Marc Fitoussi, du chanteur et acteur Gringe, de l’actrice Anne Marivin et de la comédienne Sarah Stern. Un casting des plus alléchants donc et qui nous permet de grands moments.
Question films en compétition, on ne peut évidemment pas en dire grand chose puisqu’on ne les a pas encore vus mais on peut néanmoins les citer. Nous pourrons ainsi découvrir Après la guerre d’Annarita Zambrano, Diane a les épaules de Fabien Gorgeart, L’enfant de Goa de Miransha Naik, La fête est finie de Marie Garel-Weiss, Jusqu’à la garde de Xavier Legrand, Last laugh de Zhang Tao, Lucky de John Carroll Lynch, Le Semeur de Marine Francen, Seule la Terre de Francis Lee et Simon et Theodore de Mikael Buch. Une sélection on le voit très diversifié puisqu’outre du cinéma français, nous aurons droit à du cinéma indien, chinois, italien et anglais, ce qui nous réjouit d’avance.
En marge de la compétition il y aura aussi des projections exceptionnels, dont notamment Brillantissime, le premier film de Michèle Laroque réalisatrice qui fera la clôture du Festival, ainsi que la compétion de courts-métrages habituelle et de nombreux ateliers et rencontres. Bref, un programme plutôt chargé, qui transpire la passion et on a hâte d’y être.