Samuel L. Jackson est revenu sur un précieux conseil que lui a donné Bruce Willis, et qui a tout changé pour le reste de sa carrière.
Qu’on soit célèbre ou non, le métier d’acteur n’est jamais stable, et n’importe qui peut basculer dans l’oubli du jour au lendemain (ou presque). C’est pourquoi même les monuments d’Hollywood sont toujours à la recherche des solutions miracles pour assurer leur longévité dans l’industrie.
Bruce Willis avait trouvé l’une de ces solutions : avant de devoir récemment mettre un terme à sa carrière pour raisons de santé, le chauve le plus célèbre du grand écran a tourné dans plus d’une centaine de films, incarnant bon nombre de rôles cultes, comme le John McClane de Piège de Cristal, le Butch Coolidge de Pulp Fiction, le Harry S. Stamper d’Armageddon et le psy refroidi de Sixième Sens.
Un modèle pour beaucoup, donc, et Samuel L. Jackson a récemment révélé qu’un conseil donné un jour par Bruce Willis lui était aujourd’hui d’une grande aide pour continuer à aimer son métier. Autre monument à la carrière impressionnante, l’acteur fétiche de Quentin Tarantino reconnaît aujourd’hui qu’il partage avec Bruce Willis plus qu’une coupe de cheveux.

Bruce Willis, mentor de Samuel L. Jackson
C’est auprès de Vanity Fair que Samuel L. Jackson a récemment révélé le conseil que Bruce Willis lui avait un jour donné pour s’en sortir à Hollywood. Les deux acteurs tournaient alors ensemble le troisième Die Hard, Une journée en enfer, sorti au cinéma en 1995 et dans lequel Jackson incarnait Zeus Carver, un électricien embarqué malgré lui dans les aventures de John McClane.
À l’époque, Jackson avait déjà tourné dans environ 35 films (dont Pulp Fiction avec le même Bruce Willis), mais le gros de sa carrière était encore à venir, et le conseil du confrère, qu’il retrouverait quelques années plus tard dans Incassable et Glass, de M. Night Shyamalan, n’y est peut-être pas pour rien :
“Il m’a dit : ‘Avec un peu de chance, tu trouveras un personnage comme ça, quand tu feras de mauvais films qui ne rapportent rien. Un personnage que tout le monde aime et auquel tu pourras toujours revenir. […] Arnold [Schwarzenegger] a eu Terminator, Sylvester [Stallone] a eu Rocky et Rambo. Moi, j’ai John McClane.’ J’ai dit ‘Ah, d’accord’. Et ce n’est qu’en obtenant le rôle de Nick Fury, impliquant un contrat de 9 films, que je me suis dit : ‘Tiens, je fais ce que Bruce m’avait dit, j’ai trouvé ce fameux personnage’.”

Depuis 2008 et Iron Man de John Favreau, Samuel L. Jackson incarne effectivement le super-héros Nick Fury au sein de l’écurie Marvel. Un rôle qu’il a finalement déjà endossé une quinzaine de fois, si l’on compte les performances non-créditées et les séries télévisées. Si d’aucuns pouvaient lui reprocher de s’enliser chez Marvel plutôt que de chercher des rôles plus diversifiés et ambitieux, Vanity Fair rappelle que Jackson avait déjà expliqué au Los Angeles Times qu’il préférait l’amusement au prestige :
“Il a toujours été hors de question que le fait d’avoir un Oscar ou non soit ce qui détermine la réussite ou l’échec de ma carrière. […] Ce qui détermine ma réussite, c’est mon bonheur : est-ce que je suis heureux de ce que je fais ? Je ne fais pas des films pour courir après les statuettes. Les réflexions du genre “Si tu fais ce film, tu auras un Oscar”, très peu pour moi. Je préfère être Nick Fury. Ou m’éclater avec un sabre laser en étant Mace Windu”.
Et si, la recette de la longévité à Hollywood, c’était de s’éclater avec son métier plutôt que de tout faire pour gagner des récompenses ? Une hypothèse que validerait sans doute Bruce Willis, dont la famille a malheureusement annoncé en 2023 qu’il souffrait d’une démence fronto-temporale l’empêchant de prolonger son impressionnante carrière.
Et il a bien raison!
Autant s’éclater avec des rôles qu’il connaît et avec lesquels il s’amuse plutôt que de s’enfermer dans une fin de carrière tristoune comme tant d’autres avant lui. Et puis Nick Fury, c’est un perso récurent du MCU, mais il n’apparait finalement qu’assez peu à l’écran, contrairement à John McClane qui était le héros et personnage principal de tous les Die Hard (ce qui rend la chute qualitative de la franchise aussi triste pour celle-ci que pour l’acteur).
Au moins si le MCU finit par s’écrouler, on ne pourra pas en blâmer Jackson, qui n’aura été au mieux que l’un des intermittents de la méga-franchise ^^
P.S: Par contre, j’ai adoré Mace Windu dans la prélogie, dommage qu’il n’y ait pas été davantage présent, ça m’aura pas dérangé! A l’époque des spin-off solo (où Obi-Wan était à la base destiné pour le grand écran), il avait été question un moment d’une série sur le Jedi au sabre violet… dommage que le projet ne se soit jamais concrétisé.
Samuel L Jackson à fait tellement de personnages différents. Une belle réussite, une sacrée carrière
C’est marrant de présenter Bruce willis comme le chauve le plus connu du cinéma. Moi, je pense à Yul Brynner… sûrement question de génération
Vous n’avez pas le droit de changer mon adresse e-mail dans mon espace personnel.
Remettez tout en ordre, illico !
En même temps toucher un chèque de quelques millions pour faire joujou avec un sabre laser ou être spider-man désolé mais moi je signe tout de suite je m’en fous de la statuette et du prestige.
Il est nul ce conseil