Netflix prépare une nouvelle adaptation du livre Cujo de Stephen King, avec son chien enragé. Et un réalisateur de renom est sur le coup.
Stephen King a été adapté tellement de fois au cinéma et à la télévision qu’il a probablement une place de parking attitrée chez tous les studios hollywoodiens. Et comme l’ont récemment rappelé les succès de Ça (2017) et Ça : Chapitre 2 (2019), c’est également une histoire de recyclage potentiellement sans fin. La preuve avec la nouvelle adaptation de Running Man par Edgar Wright qui sortira le 5 novembre 2025, avec Glenn Powell dans le rôle tenu par Schwarzy en 1987.
Mais si Stephen King continue à exciter, c’est parce que ses histoires inspirent régulièrement des cinéastes de premier plan. Tout récemment, Oz Perkins (Longlegs) l’a prouvé avec le réjouissant The Monkey. Et la longue histoire des adaptations de l’écrivain compte beaucoup d’artistes fantastiques : Brian De Palma (Carrie), Stanley Kubrick (Shining), John Carpenter (Christine), David Cronenberg (Dead Zone), Tobe Hooper (The Mangler), George Romero (La Part des ténèbres), Mike Flanagan (Doctor Sleep, Jessie, et bientôt une série Carrie sur Amazon), ou encore Frank Darabont (Les Evadés, La Ligne verte, The Mist).
Il faudra peut-être ajouter un autre nom prestigieux puisque la nouvelle adaptation de Cujo sur Netflix intéresse apparemment un réalisateur poids lourd.

DARREN ARONOFQUI ?
Selon The Hollywood Reporter et Deadline, Darren Aronofsky est en pourparlers pour réaliser le nouveau Cujo, qui semble avancer vite puisque le projet a été officiellement annoncé courant mars avec le producteur Roy Lee. Celui-ci se spécialise dans les adaptations de Stephen King : il était sur les récentes versions de Salem’s Lot et Ça, et l’adaptation de Marche ou crève qui sortira bientôt (le tournage du film a enfin eu lieu l’été dernier).
Pour Darren Aronofsky, ce serait une première. Il n’a jamais travaillé pour une plateforme de streaming, et il n’a jamais réalisé de film d’horreur classique. Révélé avec Pi (1998) qu’il avait tourné avec trois francs six sous, il avait explosé avec Requiem for a Dream (2000), dont l’échec au box-office avait été rattrapé par un succès monumental par la suite.

Il avait ensuite enchaîné The Fountain (2006) avec Hugh Jackman et Rachel Weisz, un ambitieux film né dans la douleur puisque le projet avait failli s’écrouler suite au départ de Brad Pitt, peu de temps avant le début de tournage. The Wrestler (2008) l’avait remis sur les rails du succès, mais c’est surtout Black Swan (2010) qui a changé la donne, avec près de 330 millions au box-office et un Oscar pour Natalie Portman, en plus d’une nomination à l’Oscar de la meilleure réalisation.
Depuis, il y a eu la superproduction Noé (2014) avec Russell Crowe, Mother ! (2017) avec Jennifer Lawrence, et The Whale (2022) qui a valu à Brendan Fraser l’Oscar du meilleur acteur.
Darren Aronofsky a également bouclé le tournage de son neuvième film : Caught Stealing, l’histoire d’une bande de jeunes criminels dans le New York des années 90, avec Austin Butler, Zoë Kravitz, Regina King et Matt Smith. Il sortira le 27 août 2025 au cinéma.

CHIEN DE LA CASSE
Publié en 1981, Cujo raconte l’histoire d’un adorable et énorme Saint-Bernard qui se transforme en chien des enfers après avoir été infecté par la rage. Le cauchemar tourne notamment autour d’une mère et son enfant bloqués dans une voiture pendant plusieurs jours, tandis que la bête attend patiemment de pouvoir les tuer.
Le roman de Stephen King a été adapté au cinéma en 1983, dans un film avec notamment avec Dee Wallace. Ce Cujo avait rencontré un joli succès, avec plus de 21 millions au box-office pour un budget de 6 millions. Mais il était né dans la douleur, le réalisateur Peter Medak et son directeur de la photographie ayant quitté le projet au début du tournage pour être remplacés par Lewis Teague et Jan de Bont.

Voir Darren Aronofsky sur une adaptation de Stephen King a forcément quelque chose de très alléchant, mais prudence. Le réalisateur a déjà été attaché à des films de commande par le passé (notamment Batman : Year One et The Wolverine), sans forcément aller jusqu’au bout.
« Wallace et gros mythe »
le fou rire !
Ce serait une bonne nouvelle qu’Aronofsky s’occupe de cette adaptation.
La plupart de ces films sont vraiment bons (J’adore « Mother » !!!)