Les premiers avis sur la comédie d’horreur Death of a Unicorn, avec Paul Rudd et Jenna Ortega, sont tombés. Et ça donne toujours (un peu) envie.
C’est l’histoire d’un père (Paul Rudd) et sa fille (Jenna Ortaga) qui renversent accidentellement une licorne sur la route. Dans la panique, ils décident de mettre le cadavre de la pauvre bête dans le coffre, sans se douter des conséquences. Et tout ça va très mal tourner puisque, très vite, c’est une licorne bien vivante qui va commencer à tuer tout le monde.
C’est le pitch de la comédie horrifique Death of a Unicorn, écrite et réalisée par Alex Scharfman, et notamment produite par Ari Aster (Hérédité, Midsommar, Beau is Afraid). Avec en plus le studio A24 (Everything Everywhere All at Once, The Green Knight, Uncut Gems) dans l’équation, il y avait toutes les raisons d’attendre ce slasher de licorne avec impatience.
Suite à sa présentation au festival South by Southwest en mars 2025, les premiers avis sont tombés.
LA LICORNE EST MORTE, VIVE LA LICORNE
« Un film d’horreur hautement excentrique et résolument sinistre. (…) Death of a Unicorn bascule brutalement de la satire sociale pleine d’esprit au pur film de monstre. Alex Scharfman s’inspire de quantité de films, mais semble surtout redevable envers Jurassic Park. » Variety
« Death of a Unicorn est incroyablement divertissant. C’est bizarre et ridicule, dans le meilleur des sens. (…) Au final, c’est Will Poulter qui vole la vedette. » Screen Rant
« Non seulement le film a un malin sens de l’humour et un vrai cœur caché sous tous les effets pour jouer avec le genre, et qui rappelle l’iconique Jurassic Park de Steven Spielberg, mais il prépare le chaos sanglant avec une dose rafraîchissante de patience. (…) Quand ça bascule dans un total home-invasion et une bataille entre les humains vs les licornes avant de subvertir l’idée, c’est un plaisir de tous les instants. » The Playlist

LE COUSIN DE CRAZY BEAR
« Si vous voulez voir des gens riches et stupides être tués par une licorne, ce film est pour vous. (…) Le problème, c’est que l’idée qui fait tourner le film est une blague ayant une durée de vie limitée. L’originalité d’une licorne effrayante qui veut du sang peut s’épuiser étonnamment vite et, une fois le dernier acte arrivé, la violence de la licorne a déjà commencé à sonner creux. » (Slash Film)
« Un peu comme Crazy Bear, Death of a Unicorn prend les codes du film de monstre, mais étale le sang et le gore sur les murs, tout en étant incroyablement ridicule. (…) Will Poulter tire sans aucun doute son épingle du jeu au sein du casting. (…) La seule chose que le film a du mal à faire, c’est construire la tension. Il y a quelques moments où Death of a Unicorn essaye de créer des sursauts, mais entre les punchlines et les scènes de mise à mort, le film ressemble surtout à une comédie. Ça n’empêche pas les scènes de mort d’être assez horribles et vicieuses. Le film ne se retient jamais d’être créatif pour montrer comment une licorne peut tuer un être humain. » Collider

« Pour un film avec une durée de près de deux heures, un titre dingue et l’intrigue qui va avec, l’action débarque terriblement tard. Entre-temps, les rires et le gore sont rares, et les éléments satiriques passent finalement au second plan derrière la dynamique père/fille, laquelle est assez touchante en soi… même si on est venu pour le bain de sang de la licorne. » Deadline
« Avec son point de départ excentrique et ambitieux, Death of a Unicorn commence sur les chapeaux de roue, mais il devient vite évident que l’histoire ne sait pas trop où aller. Scharfman suit la feuille de route établie par d’autres films du genre, comme Le Menu ou Sans filtre, et même s’il se passe beaucoup de choses absurdes, l’intrigue elle-même est assez prévisible. » The Hollywood Reporter

« Death of a Unicorn, le premier film du scénariste et réalisateur Alex Scharfman, offre effectivement un carnage et une vision plus monstrueuse de la créature légendaire, mais la route qui mène à l’action gore est compliquée. (…) L’idée est originale, et le dévouement de Scharfman dans le spectacle outrancier est louable. Mais voir les élites cupides se faire abattre de manière brutale et gore devrait être beaucoup plus satisfaisant que ça. » Bloody Disgusting
« Death of a Unicorn n’est jamais aussi divertissant que son point de départ. (…) Alex Scharfman essaye de séduire le public avec un déluge de références à Jurassic Park, mais des clins d’œil malicieux à une franchise aimée ne devraient pas prendre le dessus sur un concept original. Mis à part les premières apparitions immobiles, le film se repose trop sur des effets visuels douteux qui ne parviennent pas à donner vie aux créatures cornues de Scharfman. » The Wrap

Death of a Unicorn a donc été rhabillé pour l’hiver par une partie de la critique suite à sa projection au festival South by Southwest. Il est actuellement 58/100 sur Metacritic, et 72% sur Rotten Tomatoes.
Le film, avec Paul Rudd, Jenna Ortega, Will Poulter, Téa Leoni, Richard E. Grant et Anthony Carrigan, n’a pas encore de date de sortie française.
Oh ! jolie tournure de phrase pour souligner le vent froid soufflé par la critique.
M’enfin quand je vois que certains soulignent que le film « ressemble à une comédie » alors que ç’en est clairement une depuis les premières bande annonce, ça refroidi aussi un peu sur la réelle passion et l’investissement des critiques.
Perso, je me ferai mon ptit avis quand ça sortira chez nous, mais c’est le genre de comédie horrifique que j’apprécie de base, un peu comme Critters, Horribilis, ou Tusk.