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Tim Burton a envisagé d’arrêter sa carrière de réalisateur après l’échec de Dumbo.
Avec le succès historique de la saison 1 de Mercredi sur Netflix, Tim Burton a réussi à souffler et surtout à remettre le pied à l’étrier. Il devrait débuter le tournage de la saison 2 de Mercredi, décrite comme plus horrifique, début 2025 et prépare, a priori, sa propre version de L’Attaque de la femme de 50 pieds. Autant dire qu’on voit mal le cinéaste s’éloigner de la réalisation de sitôt. Et pourtant, sa carrière était vraiment mal en point depuis quelques années.
En 2019, il s’était ainsi attaqué au remake en live action du culte Dumbo. Pas de chance pour lui, à la fois mal aimé par la critique et la public, le film a été un bel échec au box-office mondial (353 millions de dollars récoltés pour un budget de 170 millions hors-marketing). Et si l’expérience Dumbo l’a convaincu de ne plus jamais faire de films pour Disney, elle lui a surtout permis de se remettre en question. À tel point qu’il a failli arrêter totalement sa carrière après le film.
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Ainsi, en pleine promotion pour son Beetlejuice Beetlejuice, Tim Burton a expliqué à Variety que Dumbo est revenu sur les conséquences de son expérience avec Disney :
« Honnêtement, après Dumbo, je ne savais vraiment pas où j’allais. Je pensais que ça pouvait signer la fin de ma carrière de réalisateur, vraiment. J’aurais pu partir à la retraite ou devenir… pas redevenir un animateur [chez Disney comme dans sa jeunesse, ndlr], ça c’était fini. Mais d’une certaine manière, ça m’a complètement ressourcé.
Souvent, quand vous travaillez à Hollywood, vous essayez de gérer le budget de manière responsable et le reste mais vous pouvez perdre un peu de votre singularité. Cela a renforcé mon sentiment : il est important que je fasse ce que j’ai envie de faire, parce qu’au final, tout le monde en bénéficiera. »
Une jolie confession de la part du cinéaste qui donne envie de croire à son retour en grâce avec Beetlejuice 2. Car après cinq ans d’absence sur le grand écran, Tim Burton semble avoir pris beaucoup de plaisir à raviver son univers, travailler à nouveau avec quelques-uns de ses fidèles (Winona Ryder, Michael Keaton, Catherine O’Hara) et même intégrer sa nouvelle compagne, Monica Bellucci, dans le récit.
En tout cas, pour les fans du réalisateur, Beetlejuice Beetlejuice est prévu pour ce 11 septembre, en attendant la saison 2 de Mercredi possiblement en 2025 et L’Attaque de la femme de 50 pieds courant 2026, avec Gillian Flynn au scénario (Gone Girl, Les Veuves).
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Dumbo est un très beau film sûrement mille fois meilleur que les films d’horreur comme Beetlejuice ou mercredi qui racontent toujours les mêmes conneries
« à la fois mal aimé part la critique et la public » y’a un t en trop
Tim Burton semble être enfermé depuis deux décennies dans une boucle créative où il ne fait plus que du « fan service » de son propre univers. Le cas de Dumbo est révélateur : un film long, sans véritable âme ni innovation, qui semble uniquement capitaliser sur l’esthétique burtonienne sans rien apporter de nouveau. Quant à son retour avec Beetlejuice, on aimerait espérer une bonne surprise, mais les bandes-annonces laissent craindre un simple recyclage des éléments du premier film, donnant l’impression d’un remake déguisé.
Burton, autrefois pionnier de l’étrange et du merveilleux, pourrait bien être arrivé à un point où il doit se réinventer ou passer à autre chose. Même Wednesday, malgré son succès commercial, est symptomatique de cette stagnation. Sous une façade visuellement attrayante, la série manque de substance et d’originalité, se reposant trop sur les clichés qui ont fait son succès par le passé.
Peut-être est-il temps pour Burton de se réinventer ou de laisser d’autres cinéastes reprendre le flambeau de l’étrange. En tout cas, la nostalgie ne peut pas indéfiniment masquer un manque flagrant de créativité.
Franchement il est très bon ce film Dumbo. D’ailleurs en France il a été apprécié (3,7/5 presse, 3,8/5 spectateurs sur allociné). Dommage qu’il n’avait pas attiré le public en salle, je pense que les gens trouvait ce projet bizarre ou inutile.