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IMAX : Christopher Nolan va (encore) bouleverser la technologie avec son prochain film

Par Antoine Desrues
13 décembre 2024
IMAX : Christopher Nolan va (encore) bouleverser la technologie avec son prochain film © Canva Universal /Warner Bros.

Après l’immense succès d’Oppenheimer en IMAX, Christopher Nolan va continuer d’explorer les possibilités du format pour son prochain film.

Pour son dixième anniversaire, Interstellar s’est offert une ressortie au cinéma à travers le monde. À l’occasion, Christopher Nolan et Warner ont permis que le film puisse être exploité dans la trentaine de salles capables de projeter de l’IMAX 70mm, format dans lequel il a été en partie tourné.

Aujourd’hui, l’IMAX reste l’une des marques « premium » les plus importantes au monde, et Nolan en est son principal représentant. Au-delà de sa technologie propriétaire (le DMR) qui adapte n’importe quel film à ses salles, et son ratio d’images plus ample (allant du 1.43 au 1.90), il est à la base question d’une pellicule 70mm dont le degré de résolution est proprement hallucinant. Alors que beaucoup tournent désormais avec des caméras numériques labellisées IMAX, Nolan tient encore à l’argentique, et en a même fait son cheval de bataille. Et ce sera encore le cas sur son prochain long-métrage.

Nolan et le 70mm : un IMAX d’amour

Il est bon de préciser qu’à force de défendre cette cause et cette approche de la mise en scène, Christopher Nolan a imposé l’IMAX comme personne. Sur les 975 millions de dollars de recettes mondiales d’Oppenheimer, 190 ont été obtenus en IMAX, soit environ 20% des recettes totales. C’est l’un des records de la firme, qui doit beaucoup à l’utilisation expansive du format par le réalisateur, et à sa pédagogie marketing pour assurer sa primauté.

Par ailleurs, Nolan continue de pousser IMAX dans ses retranchements. Pour Oppenheimer, les séquences en noir et blanc du film ont nécessité la création d’une pellicule IMAX 70mm inédite par le constructeur. Visiblement, le réalisateur communique beaucoup avec les ingénieurs de la société, et c’est ce qu’il semble encore faire sur son nouveau film. Si on ne sait toujours rien de ce futur long-métrage, Nolan a confirmé à Associated Press News que l’IMAX serait à nouveau au cœur de son dispositif de mise en scène, et que son tournage va demander de nouvelles expérimentations technologiques avec les caméras 70mm.

Oppenheimer : Photo Cillian Murphy
On est prêts !

« Ils ont une incroyable équipe d’ingénieurs, des esprits vraiment brillants qui font un travail remarquable. C’est merveilleux de voir qu’il y a encore de l’innovation dans le domaine de l’argentique, et de l’innovation au plus haut niveau possible. »

L’auteur n’a pas précisé la nature de ces innovations, mais il est clair qu’il peut désormais tout se permettre, et qu’il s’est mis le public dans la poche en ce qui concerne la nécessité de voir ses films « dans les meilleures conditions possible ». Pour le moment, tout ce qu’on sait de ce nouveau projet mystérieux, c’est qu’il a un casting impressionnant, rassemblant Tom Holland, Matt Damon, Zendaya, Anne Hathaway, Robert Pattinson, Lupita Nyong’o, ou encore Charlize Theron, et qu’il devrait sortir le 15 juillet 2026 dans les salles françaises.

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Marc en RAGE

James Cameron et Christopher NOLAN sont les seuls à chercher la meilleure façon de montrer leur film avec des nouvelles technologies . Je n’ai jamais vu un film en IMAX je suis attaché au bande Noir qui donne un effet d’ampleur de l’image .

Eomerkor

Nolan, fan d’une technologie que peu de cinéma diffusent au bon ratio dans le monde.
Il faut dire que sa résolution écrase tout ce que le numérique peu faire à l’heure actuelle. Mais cadrer un film en IMAX 1:43 pour en retirer un morceau en imax laser à 1:90 pour le sortir en salle « classique » en 2:39 cinémascope pour encore retailler l’image sur les Bluray et Bluray 4k, c’est une une bizarrerie artistique. Au final le but est de remplir un écran en fonction de la technologie de diffusion dont dispose l’exploitant de salle. A moins d’avoir la chance de pouvoir se déplacer vers une salle qui diffuse l’imax natif, on ne verra jamais sur l’écran le cadrage et la recherche du détail que le réalisateur a eu lors du tournage. La plupart des spectateurs se contenteront donc d’un bon film vu dans les conditions qu’ils considèrent comme les plus acceptables.