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Apparemment, Pamela Anderson a trouvé son grand rôle de composition dans The Last Showgirl de Gia Coppola.
La dynastie Coppola continue de faire parler d’elle. Quelques semaines après Megalopolis, c’est la promotion du prochain film de Gia Coppola qui débute. La metteuse en scène, petite fille de Francis Ford et nièce de Sofia et Roman, avait déjà réalisé Palo Alto (2013), inspiré du recueil de nouvelles de James Franco, et Mainstream (2020), comédie dramatique sur la viralité du web présentée à la Mostra de Venise.
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Elle revient donc plus de 4 ans plus tard avec The Last Showgirl, qui offre à Pamela Anderson le rôle d’une… showgirl vétéran de Las Vegas dont le spectacle s’arrête abruptement, et qui doit en conséquence se reconvertir. Un véritable rôle de composition, ce que la bande-annonce toute neuve n’a pas manqué de sur-surligner.
Pamela Anderson, sa vie, son histoire
Le parallèle entre la carrière de l’actrice et celle de son personnage dans The Last Showgirl n’échappera à personne. Ancienne playmate restée célébrissime pour son rôle dans Alerte à Malibu et une sex-tape, Pamela Anderson a toujours été abordée, par la presse notamment, sous le prisme de son corps.
Pourtant, elle a eu d’autres occasions de se faire remarquer, comme dans le film de James Franco (toujours lui) The Institute, la série Pam & Tommy qui avait tenté de raconter dignement son histoire en 2022 (avec Lily James dans son rôle), et bien sûr le documentaire Pamela, A Love Story en 2023 sur Netflix.
Dans The Last Showgirl, elle campe une héroïne qui doit apprendre à outrepasser son passé et les préjugés qui lui collent encore à la peau.
LA COURSE AUX RÉCOMPENSES
De toute évidence (et la bande-annonce n’hésite pas à le souligner dès son premier plan, suivi d’une ribambelle de citations extatiques), nous sommes en présence d’une performance « à récompenses », taillée pour les Oscars et autres cérémonies.
Tous les ingrédients sont là : une comédienne populaire à l’itinéraire tumultueux sur le retour, une performance lourde de sous-entendus, un thème social sous-jacent, une réalisatrice issue du substrat indé hollywoodien… A Toronto, où le film a été présenté, Pamela Anderson avait décrit un scénario « fait pour elle », que ses agents n’avaient pas assez mis en valeur.
« Mon ex-agent ne pensait juste pas que ça résonnait en moi, ce qui était horrible parce que c’est la chose la plus importante, et c’est aussi ce qui m’a donné très envie de foncer. Je me suis dit : ‘Je vais tout y mettre’. Je n’ai rien à perdre. Et je suis ce personnage et je ne sais même pas qui d’autre aurait pu le faire. »
Au moins, c’est clair. D’autant que le tout est supporté par un casting prestigieux, composé notamment de Jamie Lee Curtis, Dave Bautista, ou encore Billie Lourd. La scénariste Kate Gersten, quant à elle, a signé plusieurs séries américaines, dont The Good Place par exemple.
Aucune date de sortie n’a été communiquée pour The Last Showgirl qui va évidemment tenter de se placer judicieusement au milieu de la saison des statuettes.
L’image (étalonnage couleur etc) est totalement pompé sur Anora