L’acteur Dolph Lundgren est revenu sur le tournage éprouvant d’Aquaman, et tout particulièrement les séquences censées se dérouler sous l’eau qu’il a tournées avec Willem Dafoe.
Après avoir été un monsieur muscle plébiscité dans les années 80 et 90, Dolph Lundgren s’est fait un peu plus discret dans les années 2000, durant lesquelles il a expérimenté la réalisation et enchainé pas mal de DTV (devant et/ou derrière la caméra). Il a fallu attendre la décennie suivante et la sortie du premier volet d’Expendables pour que l’américano-suédois fasse un retour remarqué au cinéma, mais toujours dans l’ombre de Sylvester Stallone.
Encore affilié à l’Étalon italien, il a également repris son rôle mythique d’Ivan Drago, le némésis de Rocky, dans Creed 2 en 2018. La même année, il a toutefois fait un énorme pas de côté en jouant le roi Nereus dans le Aquaman de James Wan, aux côtés de Jason Momoa, Amber Heard, ou encore Nicole Kidman. C’était alors le plus gros film dans lequel il avait jamais joué, avec un budget de production de 200 millions de dollars (le double d’Expendables et le quadruple de Creed 2), une énorme campagne marketing pour une marque bien établie et surtout une tonne d’effets spéciaux.
L’acteur garde d’ailleurs un souvenir désagréable du tournage des séquences censées se dérouler sous l’eau.
DOLPH(IN) LUNDGREN
Durant la Fan Expo de San Francisco dont ScreenRant est partenaire, l’acteur est revenu sur les spécificités du tournage d’Aquaman, une expérience inédite et compliquée pour celui qui était plus habitué à jouer les gros bras armés que les Atlantes couronnés :
« J’arrive en Australie, et il y a toutes les scènes où on flotte, où on s’accroche à des câbles et où on fait semblant de flotter parce que toutes les scènes sous-marines sont tournées en studio. La seule eau que j’ai vue était l’eau Evian dans la grange qu’on a bue pendant trois mois. Pour la première scène, j’ai dû flotter de mon dragon des mers, enfin de l’endroit où j’étais assis, et flotter sur trois mètres.Je me souviens avoir fait 10 prises, puis 20. Il m’a fallu 28 prises. Je n’avais pas une seule ligne de dialogue, et je me suis dit : « Bordel, est-ce que je suis en train de perdre la boule ? Je suis si mauvais que ça ? »
Et puis je me souviens que la scène suivante était avec Willem Defoe. On a fait 40 prises. Il a oublié la moitié de ses dialogues, j’ai dû mettre du coton dans mes oreilles pour être capable d’écouter parce qu’au bout d’un moment, on a tout essayé. Il s’est avéré que James Wan voulait des performances différentes, mais c’était aussi à cause des effets visuels. Si ce n’était pas parfait, on devait le retourner. C’était très pénible, mais aussi très excitant pour moi de jouer dans un aussi gros film.«
Après le premier film de 2018, Dolph Lundgren a rempilé dans le dernier Aquaman : Le Royaume perdu, qui a officiellement enterré, ou plutôt noyé le DCEU sous une tonne de vase (effets spéciaux compris). Toutefois, il a vivement critiqué la minceur de son rôle, réduit à peau de chagrin, et accusé les studios d’avoir cherché à limiter la présence d’Amber Heard (Mera) en réécrivant le scénario, ce qui par répercussion aurait aussi condamné son personnage (qui est aussi le père de Mera).
Pour la suite, Dolph Lundgren n’a pas prévu de tourner dans d’autres blockbusters, ni films de super-héros. Il reviendra sur son terrain de prédilection avec Wanted Man, un thriller d’action plus terre-à-terre qu’il a réalisé et dans lequel il jouera un policier vieillissant au coeur d’une conspiration. Aucune date de sortie n’a encore été annoncée.
Ou alors, peut-être qu’il voulait juste changer de ses productions DTV habituelles en s’approchant d’un gros blockbuster où il aurait plus de visibilité en tant qu’acteur, tout en s’amusant un peu au passage.
Pour ma part, j’ai adoré les 2 volets d’Aquaman et j’apprécie beaucoup le perso de Lundgren dans ces films, moins unidirectionnel qu’il n’y parait, tout en jouant de son impressionnante stature. Et d’ailleurs, vous devriez arrêter de torpiller le 2e opus, qui se coltine quasiment les mêmes qualités et défauts que le premier, mais sa place particulière dans le DCEU mourant lui a valu une mauvaise réputation dès le début… En ce qui me concerne, j’ai bien aimé le côté buddy movie entre Aquamomoa et Orm et l’aspect aventure, peut-être plus développé que le 1e, avec en sus cette patine rétro-fururiste façon steampunk qui sied assez bien à cet univers sous-marin, en ce qui me concerne.
Dommage que ce film ait dû essayer les plâtres des précédents désastres du studio, mais de mon côté je sauve Aquaman 2 et Blue Beetle (léger et prévisible, certes, mais pas désagréable pour autant) des derniers films DC/Warner de cette triste ère… Espérons que J. Gunn ne répète pas les mêmes erreurs que Hamada et co….
Une description qu’on croirait sortie de la dernière série HBO, The Franchise.
soit c’est de la la bonne grosse langue de bois façon Hollywood,
Soit il est Sado Maso…
pénible de recevoir un beau salaire pour une si belle bouse…
C’était pénible à regarder aussi.
Pour Aquaman 3 il sera accroché à un cable de même que ses bras et ses jambes. Un technicien pilotera un système de poulies qui le feront s’agiter comme si il nageait dans l’océan. Ses dialogues seront ajoutés en post prod tout comme le mouvement de ses lèvres et de ses cheveux. Un appareillage de transition avant que les développements de l’IA générative ne prenne sa place dans Aquaman 4. Enfin si Dolph ne pète pas un plomb et nous rejoue une fusillade en plateau digne de ses meilleurs prestations dans les années 80.