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Denis Villeneuve a pris des risques dans sa carrière avec son ascension fulgurante à Hollywood et il y en a un plus gros que les autres selon lui.
L’engouement autour du massif Dune 2 va-t-il permettre à Denis Villeneuve d’obtenir le saint-graal hollywoodien des cinéastes : l’Oscar de la meilleure réalisation ? C’est possible. Depuis la sortie du deuxième volet des aventures de Paul Atréides, le Canadien fait parti des grands favoris des bookmakers aux côtés de Brady Corbet pour le monumental The Brutalist, Sean Baker pour sa Palme d’or Anora ou encore Ridley Scott pour le grand retour de son péplum avec Gladiator 2 (oui, même si personne ne l’a vu pour le moment).
Ce serait en tout cas la deuxième nomination pour Denis Villeneuve dans cette catégorie (huit ans après Premier contact) et une possible première statuette. Avant de se lancer pleinement dans Dune 3, il s’agirait d’une consécration ultime pour le cinéaste loin d’être déméritée (selon l’auteur de ces lignes) vu le courage de certains de ses choix. Et justement, Denis Villeneuve a raconté quel était le film le plus risqué de sa carrière selon lui.
BOLD RUNNER
En ce mois d’octobre, Denis Villeneuve était invité au London Film Festival pour participer à une masterclass animée par l’acteur Brett Goldstein (Ted Lasso). Il est ainsi revenu sur l’ensemble de sa carrière, de ses débuts canadiens à son arrivée en grande pompe à Hollywood. Puis, il s’est notamment penché plus longuement sur Blade Runner 2049, son film « le plus risqué » selon lui avec Polytechnique comme l’a relayé The Hollywood Reporter :
« Par le passé, j’ai refusé quelques films de science-fiction, des gros films, parce que je ne le sentais pas… Mais après Sicario, je me sentais capable de prendre soin de ce genre de projets [comme Blade Runner 2049, ndlr]. […] Je me disais : « Ok, si je fais un film de science-fiction et que je risque tout, c’est un geste magnifique. Faire une suite à l’un de mes films préférés est une belle manière de terminer ma carrière ». Je me disais que c’était romantique. »
Difficile de nier en effet que Blade Runner 2049 était un pari audacieux et risqué. Non seulement, il fallait prendre la relève de Ridley Scott, mais plus encore s’approprier son univers et ne pas se mettre à dos les fans du premier volet culte. Heureusement, ce fut payant. Certes, pas au box-office, où le film a eu un succès très relatif (259 millions de dollars récoltés dans le monde pour 150 millions de budget), mais il a été bien reçu par la presse américaine (81/100 de moyenne sur Metacritic) et française (3,6/5 de moyenne sur Allociné) malgré quelques avis divisés.
Néanmoins, Denis Villeneuve sait bien que réaliser Blade Runner 2049 aurait pu lui coûter cher. Il l’a d’ailleurs souligné lors de sa masterclass expliquant : « Faire la suite de l’un des plus grands chef-d’œuvre de Ridley Scott était probablement la pire que j’ai eue ». En mars 2024, à THR, il avait déjà plus ou moins confié comment Blade Runner 2049 le hantait toujours dans son sommeil :
« 2049 était une lettre d’amour au premier film, mais c’était de loin l’un des projets les plus difficiles que j’ai jamais réalisé, et je ne pense pas que j’aborderai un jour à nouveau l’univers cinématographique de quelqu’un d’autre. Il m’arrive encore de me réveiller la nuit en me disant : « Pourquoi j’ai fait ça ? » »
Une forme d’humilité pour l’un des réalisateurs les plus en vogue d’Hollywood désormais. Car outre sa trilogie Dune dont le troisième volet devrait arriver au cinéma en décembre 2026, Denis Villeneuve est scruté de toute part entre son biopic sur Cléopâtre, son ambitieuse adaptation de Rendez-vous avec Rama ou encore son possible film sur une guerre nucléaire tiré du livre Nuclea War : A Scenario. Curieux de voir quel nouveau risque il prendra en premier.
Non seulement il fait preuve d’humilité, ce qui est très noble de sa part, mais surtout, son film est extrêmement réussi. Il parvient à rendre hommage au premier film tout en lui apportant une nouvelle dimension beaucoup plus poétique et passionnante.
Ce fut une très bonne idée de la part de la Warner de lui confier les rennes de ce film.
Quel farceur ce Denis. Il se réveille la nuit parce qu’il fait des cauchemars à cause de sa suite de l’adapation de K d**k » Les androïdes rêvent–ils de moutons électriques ? »
Si il n’arrive pas à se rendormir il pourra compter les moutons électriques dont rêvent peut-être les réplicants.
Il se fait quand même des noeuds au cerveau. Il devrait contacter Francis Ford qui garde le moral quoiqu’il arrive au box office. Il lui donnera un peu de sa beuh magique qui fait des miracles.
C’est fou d’être aussi lucide sur son propre travail. Ça me donnerait presque envie de revoir son blade runner 2049, tiens.
Mais il faut qu’il fasse un cut sans Jared Leto, et je me demande même s’il ne devrait pas enlever Harrison Ford du montage, qui a bien l’air de se demander ce qu’il fait là !
La salle Dolby Cinema qui se trouve à côté de chez moi a ouvert juste après la diffusion du film en salles. C’est bien dommage.
Denis Villeneuve est avant tout un fan de BLADE RUNNER de Ridley Scott. Avoir la prétention de faire la suite du plus grand CHEF-D’OEUVRE de la Science-fiction.
BLADE RUNNER 2049 une suite inutile à la limite du désastre.
Les point positifs : les effets visuels incroyable l’ambiance inspiré de BLADE RUNNER.
Les points négatifs : Agent K un BLADE RUNNER qui se questionne sur ses souvenirs. ( le cheval en Bois )
» L’enfant miracle » de Deckard et de Rachel l’erreur de cette histoire. Incompréhensible.
BLADE RUNNER 2049 totalement oubliable.