Queer, le film de Luca Guadagnino avec Daniel Craig en tête d’affiche, a été présenté à la Mostra de Venise et les premiers avis sont désormais disponibles.
La Mostra de Venise bat son plein en ce moment même, avec la présentation au festival de nombreux films très attendus pour les mois à venir. Ainsi, nous avons pu recevoir les premiers avis concernant Maria, le biopic de Maria Callas avec Angelina Jolie. Si Maria a divisé la critique, les premiers retours sur le thriller érotique Babygirl avec Nicole Kidman, eux, ont été très positifs.
De la même manière, The Brutalist a été décrit comme le vrai Megalopolis par la critique et serait un « monument« , voire déjà un classique selon certains. Le film de Brady Corbet sur un architecte visionnaire a emporté tous les suffrages et s’est même placé en favori. Mais la compétition pour le Lion d’Or est loin d’être terminée. C’est maintenant au tour de Queer, le film de Luca Guadagnino (Call Me By Your Name) adapté du délirant roman éponyme de William S. Burroughs (Le Festin Nu), de se frotter au jury de Venise. Revue de presse.
Bottes de Queer
« Queer explore l’imagerie surréaliste, en particulier à travers les rêves. Les images que le film évoque sont parmi les plus frappantes de la filmographie du réalisateur, canalisant souvent la physicalité viscérale de Suspiria et Bones and All »
Alex Harrison – Screenrant
« Queer est une histoire d’amour perdu, de dernier amour et d’une obsession amoureuse non partagée pour un garçon, avec une excellente performance de Daniel Craig – nécessiteux, excité, lunatique, comme son détective Benoit Blanc dans À couteaux tirés sous stéroïdes »
Peter Bradshaw – The Guardian
« Queer ne lésine pas sur la provocation et le plaisir, mais c’est aussi un beau film sur la solitude masculine, et sur la façon dont une vie solitaire peut si facilement se transformer en condamnation à perpétuité. »
Robbie Collin – The Telegraph
« Guadagnino veut non seulement élargir votre conscience en tant que spectateur, mais aussi vous ouvrir et réorganiser toutes les parties de vous qui voient et ressentent des choses lorsque vous regardez un film. »
Ryan Lattanzio – IndieWire
« Cela ne fonctionne pas toujours ; le film se perd à mi-parcours, comme s’il était à la recherche désespérée d’un but. Mais lorsqu’il trouve ce but, il provoque un bouleversement émotionnel puissant. Splendide sur le plan visuel, saisissant sur le plan émotionnel, ce film est l’un des plus beaux de la carrière déjà bien remplie de Guadagnino. »
Siddhant Adlakha – IGN
« Le dernier tiers de Queer pourra être un défi pour le public – bien plus que l’érotisme explicite du film. Pourtant, Luca Guadagino raconte une version de la même histoire fascinante de Call Me by Your Name : celle d’un amour queer qui, au lieu d’apporter le salut qu’il promet, se flétrit sous le regard du monde réel. »
Owen Gleiberman – Variety
« Les choix stylistiques de Guadagnino tout au long de Queer sont invariablement plus engageants que l’histoire centrale elle-même, peu importe ce que le cinéaste tente en vain de lui faire avaler. »
Alison Willmore – Vulture
« Aussi crade que soit la nouvelle de Burroughs, l’adaptation de Guadagnino semble presque aseptisée. Ce n’est pas que les personnages soient immunisés contre les emmerdes et l’autodestruction. C’est que le réalisateur, qui travaille sur un scénario de Justin Kuritzkes, opère sur un registre complètement différent. »
Leonardo Goi – The Film Stage
« C’est visuellement attrayant, évidemment, car Guadagnino ne fait pas de films laids. Mais c’est de comprendre comment, dramatiquement parlant, il peut se passer aussi peu de choses dans Queer. »
Kevin Maher – The Times
Porté par un Daniel Craig habité en plein changement de registre, Queer de Luca Guadagnino a reçu des avis très élogieux de la plupart des critiques. Avec une moyenne Metacritic très honorable de 73/100, le film semble dévoiler encore un peu plus le talent de réalisateur de Guadagnino, même si le scénario de Justin Kuritzkes a été critiqué comme étant un peu trop sage par rapport au livre complètement fou de William S. Burroughs.
Queer n’a pas de date de sortie officielle pour le moment, mais il ne serait pas étonnant qu’il arrive dans les salles de cinéma françaises avant la fin de l’année 2024.
De Burroughs je ne me souviens que du Festin Nu lu dans la foulée de la sortie du film de Cronenberg. Je ne doute pas que q***r soit une version un peu (ou très) épurée comme l’était American Psycho mais peut-on vraiment faire autrement ?
Très intrigué par ce q***r dont l’histoire est tout sauf gaie et nous vient d’un auteur tourmenté qui a raté sa vocation de Guillaume Tell… mais pas la tête de sa femme. Etonnant que Burroughs n’est pas encore été cancellé pour ce féminicide. Hâte de voir q***r avant que ça tilt chez certain.e.s militant.e.s. un peu borné.e.s.
ha ha ha.
Tu me régaleras toujours Signore Franken.
Continue ainsi et ne change rien surtout.
Aujourd’hui la « culture » est tellement lénifiante que tous les produits consensuels se voient affublés de tous les termes artificiellement mélioratifs. Le tout avec l’air satisfait de celui qui s’accommodera toujours de définir comme beau/culte/génial ce qui lui a été désigné comme tel. Tout ça sans réaliser qu’il a été programmé pour les définir/percevoir ainsi. Une autre victime de la crétinisation par la « culture ». Continue que je te dis copinou.
Aujourd’hui, la culture est tellement en rade que du William Burroughs se voit affublé de mots tels que doxa ou lobby propagandiste lgbt.
Le tout avec l’air satisfait de celui qui se croit à contre-courant.
C’est d’un drôle ! 😀
Sinon c super que vous ayez imposé l’abonnement gratuit. ça permet de faire le tri. Beaucoup trop de trolls et de parasites ici. zavez bien fait de tirer la chasse.