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Après treize années d’absence, le réalisateur d’American History X, Tony Kaye, est enfin de retour au cinéma avec une satire délirante et fantaisiste.
Sorti en 1998, American History X a eu un impact sur le cinéma américain des années 90, tant par son propos incendiaire sur le suprémacisme blanc en Amérique que par la performance possédée d’Edward Norton (lui valant une nomination aux Oscars). Rapidement, le film s’est fait un petit nom grâce à un accueil critique plutôt chaleureux et surtout un solide cercle d’admirateurs (pour les bonnes ou mauvaises raisons), et ce malgré le flop commercial au box-office (23,9 millions de dollars de recette pour un budget de 20 millions).
En revanche, Tony Kaye, le réalisateur, n’a jamais vraiment réussi à revenir sur le devant de la scène (notamment à cause des nombreux conflits avec New Line durant la production du film). Ainsi, après quatre films dont le documentaire (Lake of Fire) et un film policier (Black Water Transit) passés inaperçus, Tony Kaye avait à nouveau interpellé avec Detachment en 2011 avec Adrien Brody. Depuis, le réalisateur avait disparu des écrans radars, mais contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, il n’en a pas fini avec le cinéma.
American History Kaye
En effet, Tony Kaye va présenter son prochain film The Trainer en avant-première au Festival du film de Rome, décrit comme « un conte de fées satirique de Los Angeles » ou comme « un film Marvel punk » (rien que ça) selon les propres mots du cinéaste.
Le film raconte le parcours de Jack Flex, l’inventeur d’une machine révolutionnaire qui prend la forme d’un chapeau capable d’augmenter le flux de molécules d’espoir dans le cerveau. Cette invention lui ouvre les portes du monde des affaires et du star-system, un univers auquel il ne pensait jamais avoir accès et qui va peut-être lui permettre de réaliser ses rêves. Sauf qu’évidemment, chaque conte de fées possède sa part d’ombre. La machine de Jack Flex est en réalité un piège mortel et donc moins une bénédiction qu’un pacte faustien.
Un petit air du Limitless de Neil Burger (ou même de Lucy) où Bradley Cooper prenait une drogue qui décuplait ses capacités mentales autant qu’elle menaçait sa vie, non ? On peut imaginer toutefois que The Trainer sera un film un peu plus caustique et imaginatif, et devrait s’emparer plus frontalement des technologies modernes. On devrait vite être fixé sur le possible retour du Tony Kaye talentueux que l’on a connu puisque la première de The Trainer se déroulera ce 21 octobre 2024.
Le casting du film est assez impressionnant puisqu’il est constitué de Vito Schnabel (également scénariste du film aux côtés de Jeff Solomon), Julia Fox (Uncut Gems), Beverly D’Angelo (déjà présente dans American History X), Gina Gershon (Bound, Showgirls), Taylour Paige (Zola), Stephen Dorff et Coleen Camp (Cluedo Le Jeu de la mort). En attendant, la sortie de The Trainer est prévue pour le 7 novembre 2024 aux États-Unis. En France, aucune date n’est fixée pour le moment.
