BACK IN ACTION
- Déjà disponible
- Durée : 1h38
De quoi ça parle ? De deux anciens super-agents secrets, qui ont décidé de tout arrêter et disparaître pour fonder une famille normale. Des années plus tard, ils doivent reprendre du service pour sauver le monde, et leurs deux enfants.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est un énième exemple de tout ce qui cloche parfois sur Netflix, et pas que. Back in Action ressemble à 75 autres films du même genre, et se contente de bêtement recopier des scènes, des gags et des idées déjà vues et revues. Résultat : cette comédie d’action et d’espionnage familiale réalisée par Seth Gordon (Comment tuer son boss ?, Baywatch) a autant de saveur qu’un verre d’eau tiède.
Entre l’intrigue bricolée autour d’une babiole high-tech qui peut semer le chaos dans le monde (autant revoir Wallace et Gromit : La Palme de la vengeance, arrivé sur Netflix en début d’année), les seconds rôles lourdingues (pauvre Glenn Close) et les scènes d’action globalement ultra-classiques (allez, on sauve à la limite le lance-flamme improvisé dans la station service), Back in Action sera sitôt vu sitôt oublié. Et c’est bien dommage puisque c’était le « grand retour » de Cameron Diaz, qui avait mis sa carrière en pause en 2018 et retrouve ici son partenaire de L’Enfer du dimanche (1999). Et s’il y a bien une actrice capable d’être drôle tout en distribuant des baffes, c’est elle.
séduction fatale
- Sur Netflix le 21 janvier
- Durée : 1h42
De quoi ça parle ? Un auteur se prend de fascination pour une mystérieuse jeune femme troublée par la vision de son propre meurtre, perpétré par l’un des hommes qu’elle fréquente.
Pourquoi il faut le regarder ? Projeté en octobre 2018 aux États-Unis, Séduction Fatale est un film à l’histoire compliquée. Et on ne parle pas du scénario. Originellement visé par David Cronenberg et finalement réalisé par Mathew Cullen, il aurait pu sortir en 2015 si un conflit juridique n’avait pas éclaté entre le cinéaste et son producteur. En cause ? Une histoire de salaire impayé et de director’s cut non accordé. La bataille a pris une sacrée ampleur, jusqu’à carrément impliquer l’actrice Amber Heard, qui a également fini au tribunal.
À cause de ce gigantesque bordel, la version projetée en festival en 2015 à la presse n’est pas la même que la version « officielle », probablement celle disponible sur Netflix. L’acquisition du long-métrage par la plateforme donne donc l’occasion à un plus large public de s’intéresser à l’affaire, malheureusement plus intéressante que le film dans son dernier montage.
The night agent saison 2
- Sur Netflix le 23 janvier
- Durée : 10 épisodes d’environ 45 minutes
De quoi ça parle ? Après avoir sauvé le Président, Peter Sutherland est promu au rôle d’agent de nuit, opérant au sein de la secrète organisation Night Action. Mais dans cet univers d’espionnage et de danger, il découvrira que personne n’est digne de confiance.
Pourquoi il faut la regarder ? Toujours simplement parce que c’est un des phénomènes de la plateforme et que la saison 1 avait été un vrai retentissement public. Avec 98,2 millions de visionnages cumulés en 91 jours, la série de Shawn Ryan est devenue la septième plus vue de la plateforme (pour les créations originales anglophones).
Dans la lignée des thrillers d’action et d’espionnages type Bodyguard, Homeland voire Jack Ryan, The Night Agent mêle des intrigues politiques à une bonne grosse dose de suspense, le tout parsemé de quelques scènes d’action généreuses. Autant dire que retrouver Gabriel Basso dans la peau de Peter Sutherland et le voir plonger dans une éventuelle conspiration supplémentaire nous hype un petit peu. Avec un peu de chance, cette saison 2 nous offrira un délire parano et tentaculaire encore plus palpitant.
MAIS AUSSI…
Le bonheur est dans le pré, The Sentinel…