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Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 21 au 27 mars 2025, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.
Révélations
- Déjà disponible
- Durée : 2h02
De quoi ça parle ? Un pasteur d’une petite église d’une ville de province pense avoir trouvé l’homme qui a enlevé son enfant grâce à une révélation divine, mais se laisse progressivement consumer par son désir de vengeance. Une détective, elle-même hantée par le souvenir de sa sœur assassinée, est chargée de l’enquête sur l’enlèvement… et le pasteur.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est le nouveau film de Sang-Ho Yeon, le réalisateur de Dernier Train pour Busan et Peninsula. Mieux encore, c’est un retour plutôt réussi pour le cinéaste sud-coréen qui semblait depuis s’être perdu en chemin avec les séries Hellbound et Parasyte ou le film Jung E (également sortis sur Netflix).
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Pourtant, les thématiques sur la foi et la morale humaine sont toujours là, plus appuyées encore, prenant ainsi la relève de ses précédents travaux. Au programme donc : dissection des consciences, spirales de dilemmes infernales et personnages torturés (en particulier le pasteur). Le réalisateur s’est d’ailleurs inspiré du travail du Mexicain Alfonso Cuarón, à qui on doit entre autres les excellents Les Fils de l’homme et Roma.
RRR
- Disponible le 24 mars
- Durée : 3h07
De quoi ça parle ? À l’époque coloniale, en Inde, les Anglais enlèvent une jeune fille d’une communauté tribale. Mais ce qu’ils ignorent, c’est que cette tribu a un protecteur : Bheem, prêt à tout pour la récupérer.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est tout simplement le blockbuster le plus incroyable de la décennie, et un spectacle qui enterre toute concurrence possible. Après une sortie événement en salles en 2022, le phénomène de S.S. Rajamouli est enfin disponible légalement sur une plateforme de streaming. Même s’il faudra se contenter de la version hindi (le film est à la base en telugu), difficile de bouder son plaisir.
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RRR, c’est la preuve que l’Inde, et plus particulièrement Tollywood (l’industrie telegu) s’impose en sommet de créativité, d’épique et de sincérité. En racontant la confrontation entre deux amis contraints par leurs objectifs respectifs face à l’envahisseur anglais, S.S. Rajamouli transforme un récit de résistance en fresque mythologique bourrée de symboles équivoques (le feu contre l’eau), de ralentis esthétisés et d’idées plus délirantes les unes que les autres.
C’est bien simple, après RRR, la dernière croûte hollywoodienne en vogue paraît bien fade. Un revers de médaille qu’on pardonnera pour cette œuvre à l’énergie revigorante, qui donne envie de chanter, danser, et de se battre en bandant les muscles façon Dragon Ball Z.
Fusion
- Disponible le 27 mars
- Durée : 2h14
De quoi ça parle ? D’une équipe de scientifiques qui est envoyée au centre de la Terre pour sauver l’humanité, parce que le noyau terrestre s’est mystérieusement arrêté. Et tandis que la planète subit une série de catastrophes à sa surface, ils ont une mission : déclencher une explosion nucléaire pour réactiver le noyau.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est l’un des films catastrophe les plus ridicules et réjouissants que Hollywood a pu oser offrir. C’est Voyage au centre de la Terre si le Michael Bay d’Armageddon avait mis la main dessus, avec la possibilité de jouer sur Terre (des pigeons qui paniquent, le Colisée désintégré par un orage, le pont du Golden Gate qui s’écroule…) et sous la Terre (un caverne de diamants géants envahie par de la lave…).
Réalisé par Jon Amiel (Copycat, Haute voltige), Fusion a de quoi provoquer un AVC chez tout détenteur d’un baccalauréat, mais peu importe. Un tel scénario de série B avec un budget de 85 millions, ça ne se refuse pas. Et tant pis pour le scénario archi-basique, les personnages ultra-caricaturaux, et la carrière décidément hilarante de Hilary Swank malgré ses deux Oscars.
Si vous aimez les films catastrophe, on a fait un podcast plein d’amour sur le sujet !
Vermines
- Disponible le 27 mars
- Durée : 1h46
De quoi ça parle ? Un jeune homme voue un amour tout particulier aux petites bébêtes exotiques, et le jour où l’une d’entre elles s’échappe, l’immeuble est petit à petit envahi par des araignées géantes et meurtrières.
Pourquoi il faut le regarder ? Vermines était l’une des sensations horrifiques de 2023, qui a surpris tout le monde par la maîtrise du jeune réalisateur Sébastien Vaniček. Dans cette histoire co-écrite avec Florent Bernard, le jeune Kaleb devra apprendre, à travers une épreuve de survie glaçante, à accepter d’aller de l’avant dans sa vie plutôt que de vivre dans la nostalgie. Efficace et intelligent, Vermines allie horreur pure (surtout pour les arachnophobes) et regard pertinent sur une population mise au ban de la société.
Certaines séquences (notamment le plan-séquence dans la cage d’escaliers) font preuve d’un formidable travail d’effets spéciaux, et rivalisent de tension pour plonger le spectateur dans ce semi-huis clos étouffant. Un film qui est d’ores et déjà une pierre angulaire de la renaissance du cinéma de genre français, et dont le réalisateur est parti pour réaliser le prochain Evil Dead (rien que ça).
