Chaque semaine, Netflix ajoute des films et des séries dans son catalogue, sans que ce soit toujours simple de s’y retrouver. Écran Large est là pour vous aider : voici les nouveautés ajoutées par Netflix du 6 au 13 décembre 2024, films et séries confondus, dans une liste non exhaustive.
Quels sont les films et les séries à ne pas manquer cette semaine sur la plateforme de streaming ?
TENET
- Déjà disponible
- Durée : 2h30
Ça parle de quoi ? Un agent sous couverture doit mettre la main sur une mystérieuse arme, pour stopper une guerre autour d’un enjeu vital : le temps.
Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c’est sûrement le Christopher Nolan que beaucoup de monde doit (re)découvrir. Sorti entre Dunkerque et Oppenheimer, Tenet a notamment souffert du timing de la pandémie. Repoussé plusieurs fois pendant l’été 2020, le film est finalement devenu la première superproduction hollywoodienne à sortir au cinéma durant cette période, principalement parce que le cinéaste voulait relancer la machine. Une décision honorable chez Warner Bros., qui n’a malheureusement pas payé avec 365 millions au box-office, pour un budget d’environ 200 millions.
Au-delà de l’aspect business, Tenet a certainement laissé bon nombre de personnes sur le carreau, la faute à un concept légèrement… complexe, qui ferait passer les règles d’Inception pour celles du 6 qui prend !. Plein de gens diront « non non, pas du tout, c’est hyper simple » (il y en a dans l’équipe d’Ecran Large), quand d’autres passeront une heure à décortiquer l’étrange logique interne du récit (il y en a aussi dans l’équipe d’Ecran Large). Dans tous les cas, ça reste une proposition hors-normes, portée par les solides John David Washington, Robert Pattinson et Elizabeth Debicki.
MARIE
- Déjà disponible
- Durée : 1h52
Ça parle de quoi ? Mise à l’écart après une conception miraculeuse, Marie fuit pour protéger son enfant, Jésus, de la fureur du roi Hérode.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que même si le parti de Marie semble être largement pris du côté de la religion plutôt que de l’Histoire, la bande-annonce laisse envisager tout sauf un cours de catéchisme barbant. Sous la menace d’un Anthony Hopkins en roi Hérode, Marie (Noa Cohen) et son mec Joseph (Ido Tako) vont devoir fuir pour protéger leur enfant à naître. Une histoire qui occasionne scènes romantiques et scènes d’action, avec moult reproductions “historiques” et beaux décors.
Derrière la caméra, on retrouve D. J. Caruso à qui l’on doit des films comme Paranoïak, La Chambres des oubliés et xXx : Reactivated. Autant dire que le réalisateur change ici radicalement de registre, mais la photographie n’en semble pas moins léchée et la mise en scène ambitieuse. Si vous avez envie de vous la jouer un peu tradi à l’arrivée des fêtes de fin d’année (ça peut arriver à tout le monde) et de vous plonger dans un peu d’Histoire religieuse sans vous endormir sur de saintes écritures, il se peut que ce film soit fait pour vous.
Kong : Skull island
- Déjà disponible
- Durée : 1h58
Ça parle de quoi ? Une équipe de militaires et de scientifiques américains entreprend l’exploration d’une île ne figurant sur aucune carte, ignorant la gigantesque surprise qui les attend.
Pourquoi il faut le regarder ? Peut-être parce que c’est le meilleur film avec Kong parmi les œuvres du Monsterverse ? Non pas que Kong : Skull Island soit vraiment à la hauteur de ses deux grandes références, Apocalypse Now et Au cœur des ténèbres, loin de là, mais il y a quelque chose d’assez amusant à suivre les aventures de cette équipe d’explorateurs. En comparaison du reste du Monsterverse, il s’agit clairement d’un des films les mieux tenus à la fois narrativement et visuellement.
Bien sûr, Kong : Skull Island ne crée rien de bien nouveau pour le genre et pastiche tellement ses influences que ça en devient parfois risible. Toutefois, on y trouve des scènes franchement prenantes (notamment celle face au Skullcrawler), pas mal de grosses bébêtes comme on les aime et surtout une réflexion miroir pas inintéressante sur les conséquences de la guerre du Viet-Nam et toute la mythologie qu’elle a entrainée derrière elle.
Cent ans de solitude
- Disponibles le 11 décembre
- Durée : 7 épisodes d’environ 1h05 chacun
Ça parle de quoi ? Dans la ville intemporelle (et fictive) de Macondo, sept générations de la famille Buendia naviguent entre l’amour, l’oubli et l’inéluctabilité de leur passé – et de leur destin.
Pourquoi il faut la regarder ? Tout simplement parce qu’il s’agira de la première adaptation à l’écran d’un sommet de la littérature contemporaine dont l’auteur, Gabriel Garcia Marquez, refusait de son vivant toute transposition au cinéma ou à la télévision, par peur de voir son roman fleuve être charcuté et dénaturé. Cette œuvre coréalisée par Laura Mora Ortega et Alex Garcia Lopez est donc attendue au tournant, avec autant d’espoirs que de crainte.
Mais à en croire la bande-annonce et la durée de la série, celle-ci devrait réussir le pari d’être fidèle au roman, qui a souvent été rangé du côté des récits inadaptables avec son intrigue étalée sur plusieurs générations, sa narration cyclique et ses touches fantastiques. On peut donc s’attendre à une atmosphère énigmatique, presque envoûtante, qui brouillera les repères temporels. On en reparle très vite dans une critique.
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