The Bride : les détails de la bande-annonce folle du Frankenstein avec Christian Bale sont tombés

La bande-annonce de The Bride! a été dévoilée à la CinemaCon, et plein de détails sur cette nouvelle adaptation de Frankenstein avec Christian Bale en sont ressortis.

Décidément, ce nouveau monstre de Frankenstein sait se faire attendre. En mars 2025, la sortie de The Bride! a été repoussée au 6 mars 2026, alors qu’elle était initialement prévue pour le 26 septembre 2025. Si la raison officielle avancée par le studio est une période de l’année soi-disant plus propice à ce genre de films (alors qu’on l’aurait voulu pour Halloween, ne nous mentons pas), la véritable cause pourrait être les retours compliqués des projections tests, ainsi que des tensions entre Maggie Gyllenhaal, la réalisatrice, et la Warner Bros.

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Des atermoiements qui ne font qu’augmenter la curiosité vis-à-vis d’un film dont une première bande-annonce a été montrée en exclusivité à la CinemaCon de Las Vegas. En attendant d’avoir un jour directement accès à ce trailer, il est au moins possible d’en rapporter la description faite par les médias qui ont pu admirer les premières images de ce film de monstre pas comme les autres avec Christian Bale, Jesse Buckley dans le rôle de la fiancée, Penelope Cruz, Peter Sarsgaard et Annette Benning.

Et Frankenstein créa The Bride

Qui dit “fiancée de Frankenstein” a tendance à imaginer Elsa Lanchester avec une chevelure aérodynamique zébrée de blanc dans le chef-d’œuvre gothique de James Whale de 1935. Peu auront tendance à imaginer un Bonnie et Clyde musical situé dans le Chicago dans les années 30.

Et pourtant, cette deuxième option semble bien être la direction choisie par Maggie Gyllenhaal, manifestement toute prête à réinventer de part en part le mythe du Prométhée moderne (et c’est tant mieux, puisque le Frankenstein de Guillermo Del Toro, vraisemblablement beaucoup plus fidèle au roman, devrait arriver à la fin 2025 sur Netflix).

Selon ScreenRant, la bande-annonce s’ouvre sur une scène de fête durant laquelle une jeune femme trouve la mort en tombant dans les escaliers. Sa voix demande alors “Étais-je la même personne, avant l’accident ?”, ce à quoi quelqu’un lui répond que sa chute n’était pas un accident, et qu’elle a été tuée dans un but bien précis (sans doute celui de créer cette fameuse fiancée de Frankenstein). C’est alors que le monstre lui-même (est-il aussi le meurtrier ?) ramène sa fiancée à la vie.

Cette scène est suivie d’un enchaînement rapide d’images au cours duquel on peut voir le couple suturé s’adonner à des actes de violence. Un passage que Discussing Film compare donc à Bonnie et Clyde, et qui rappellera peut-être de nombreux autres films de gangsters (Chicago des années 30 oblige). Une séquence en particulier montrerait le monstre de Christian Bale tuer quelqu’un dans une ruelle en le fracassant contre les murs et en le piétinant (les fans d’American Psycho pourront très bien visualiser la chose), le tout sous les yeux horrifiés de Jesse Buckley.

S’ensuivent des images particulièrement stylisées dans l’horreur, montrant, entre autres, Jessie Buckley laissant un liquide noir couler de sa bouche et de sa langue. Alors que sa voix pose la question “Quel est mon nom ? Je ne m’en souviens pas”, un dernier plan en noir et blanc montre sa tête en train de sourire dans un bocal, et la réponse arrive : “monstrueuse”.

A ce stade, peu ou pas de détails sur les numéros musicaux ou le rôle de Penelope Cruz (sera-t-elle le Dr. Euphronius, auquel le monstre fait appel pour ressusciter sa victime ?), mais beaucoup de choses tout de même. Tous ces éléments font bien penser à une histoire d’amants terribles et meurtriers façon films de gangsters, mais version horrifique, et on espère que toute comparaison avec Joker : Folie à deux s’arrêtera là.

En changeant le cadre, l’époque et certains pans de l’histoire, le film de Maggie Gyllenhaal semble bien respecter les grandes thématiques du mythe de Frankenstein, à savoir la perte d’identité, la nature du monstrueux, la solitude, la moralité de l’expérimentation scientifique… L’intérêt étant, bien entendu, de conjuguer cette fois-ci ces problématiques au féminin en choisissant de faire de la “fiancée” le personnage central, là où elle n’était que très accessoire dans le classique qui ne porte même pas vraiment son nom. Sa quête d’identité n’en devient que plus pertinente.

Ces pistes et ces descriptions font très envie, et la hâte monte donc encore pour le film malheureusement repoussé, dont on espère bientôt découvrir des images par chez nous aussi. Pour savoir exactement à quoi ressemblera The Bride!, rendez-vous (normalement) en salles dans un an, le 6 mars 2026.