Difficile de ne pas penser à The Thing et John Carpenter face à l’annonce du film de science-fiction White Mars, avec Lucy Hale et un gros monstre.
Le jour du Jugement dernier, l’humanité devra répondre de ses actes face aux échecs de beaucoup de grands films, boudés à leur sortie en salles avant d’être considérés comme cultes. The Thing fera forcément partie de la liste, au même titre que Blade Runner, Brazil, Scott Pilgrim, et beaucoup d’autres.
Sortie en 1982, cette adaptation du livre La Chose de John W. Campbell s’est ramassée au box-office, avec même pas 20 millions de dollars pour un budget de 15 millions. Coincé à sa sortie entre les fantômes horrifiques de Poltergeist (121 millions au box-office) et le gentil alien E.T. L’Extra-terrestre (près de 620 millions à l’époque), The Thing est par la suite devenu une référence absolue, et l’un des plus grands films du grand John Carpenter.
Conséquence directe de cette renommée : le film a été copié à foison, de l’épisode de X-Files Projet Arctique au prequel-remake à peine caché The Thing sorti en 2011, en passant par Leviathan et le court-métrage Zygote de Neill Blomkamp. Et ça ne risque pas de s’arrêter avec l’annonce du projet White Mars, une histoire de SF qui ressemble un peu, beaucoup, vraiment à The Thing.
THE THING + ALIEN
Deadline annonce en exclusivité l’arrivée de ce White Mars, comparé dès la première ligne à Alien et The Thing. Et pour cause : le film se déroule dans une station de recherche isolée en Antarctique, et suivra une microbiologiste qui affronte une entité malveillante dont le but est de tuer tout le monde, à commencer par l’équipe sur place. Et c’est elle qui va apparemment sauver le monde.
Lucy Hale incarnera cette énième copie d’Ellen Ripley, dénommée Sammie. Ce n’est pas la première fois qu’elle mettra les pieds dans le cinéma dit de genre, et c’est justement ça qui fait peur puisque son CV compte quelques merveilles comme Action ou vérité (2018) et Nightmare Island (2020), tous deux réalisés par Jeff Wadlow. Révélée dans la série Pretty Little Liars, elle apparaissait également au début de Scream 4 (2011).
UN MARS ET ÇA REPART
Autre raison de ne pas s’emballer sur White Mars : les conditions de tournage. Deadline précise que le film sera tourné dès novembre dans les célèbres studios italiens de Cinecittà, entièrement dans un environnement virtuel. Autrement dit, avec la technologie des murs LED, popularisée avec StageCraft (dans un studio appelé « The Volume ») et The Mandalorian, où les acteurs ainsi que certains éléments en dur sont filmés devant d’immenses écrans dynamiques figurant les décors.
Bien sûr, quantité de films en ont fait une utilisation adroite, intelligence et donc invisible, comme dans certaines scènes de The Batman, The Fabelmans ou encore Westworld. Mais il y a aussi beaucoup d’exemples de mises en scène figées et tristes à en pleurer, comme dans Ant-Man 3.
Pour tout comprendre de cette nouvelle technologie, la vidéo d’Antoine :
White Mars est le premier long-métrage de la boîte Singularity Entertainment, spécialisée dans les « productions virtuelles ». Matt Williams, l’un des producteurs, a déclaré :
« Je suis heureux que ce soit le premier de multiples films avec les équipes de XYZ et Singularity. Ensemble, nous allons amener les outils de mise en scène technologiquement avancés sur le marché du cinéma indépendant, pour rivaliser visuellement avec les gros films de studio. »
Écrit Matt Mitchell, Vicki Sargent et Roo Berry, White Mars sera réalisé par Martin Owen. Il est actuellement en train de boucler Above the Below, un film de science-fiction qu’il a co-réalisé avec Idris Elba, lequel tenait également l’un des premiers rôles. On a peur, mais évidemment qu’on se jettera dessus, en bons fans de gros et vilains monstres.
Une daube de plus en perspective apparemment.
Bon les défenseurs d’Ant Man 3 ne tiennent pas la route, direction Artistique…je la cherche encore, impression de l’infiniment petit , jeu sur les echelles nèant, morlock ect symptome de la crise des boîtes d’effets spéciaux qui font des burn out a cause de Marvel sur les conditions de travail,a un moment faut arrêter a moins d’avoir 12ans c’est indéfendable
Dommage que l’on juge un film en fonction de ce qu’il rapporte au box-office et non véritablement de sa qualité.
C’était bien fait dans « Ant-Man : Quantumania « , c’était du décorum Pulp qui ne ressemble pas à ce qui se fait d’habitude, et auquel on est trop habitué maintenant.