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Malgré le bide de Transformers 7, la saga ne changera pas de direction selon le producteur

Par Geoffrey Crété
16 septembre 2024
Malgré le de Transformers 7, la saga ne doit pas changer de direction selon le producteur © Paramount

Après l’échec de Transformers : Rise of the Beasts en 2023, et alors que le film d’animation Transformers : le commencement arrive au cinéma en octobre, le producteur parle du futur de la saga.

Ça fait quelque temps que la saga Transformers ne se porte pas très bien d’un point de vue financier. En 2017, Transformers 5 : The Last Knight a été une première douche froide au box-office, avec un budget estimé à 260 millions et « seulement » 605 millions récoltés en salles – très loin du 1,1 milliard de Transformers 4. Michael Bay a alors délaissé la franchise, mais le studio s’y est accroché.

Transformers: Rise of the Beasts
Rien ne sert de rouler, il faut arriver à point

En 2018, le prequel Bumblebee s’est contenté de 470 millions à peine, pour un budget supérieur à 100 millions. Et en 2023, Transformers 7 alias Rise of the Beasts a fait encore pire, avec même pas 440 millions au box-office, pour un budget proche des 200 millions.

En 2024, le film d’animation Transformers : le commencement (Transformers One en VO) a donc pour mission de rectifier le tir et stopper la glissade. Parce qu’en coulisses, les producteurs se demandent évidemment comment continuer à exploiter cette poule aux œufs d’or. Et il y a déjà une possibilité qui a été éliminée, apparemment.

OÙ VA LA SAGA TRANSFORMERS ?

Où pourrait donc aller la saga Transformers à ce stade ? La marque de jouets imaginée par Takara Tomy et Hasbro a déjà été exploitée en série, en film en prise de vues réelles, en film d’animation, en comics, ou encore en jeu vidéo. Rien que la saga de films lancée avec Michael Bay en 2007 a cumulé plus de 5 milliards au box-office mondial.

Durant la conférence de presse de Transformers : le commencement, un journaliste de ComicBook a évoqué une option : un film Rated R, c’est-à-dire interdit aux moins de 17 ans non accompagnés aux États-Unis. Autrement dit : un film plus violent, plus noir, où les gros mots et giclées de sang sont autorisés.

Le producteur Lorenzo di Bonaventura a gentiment répondu qu’il ne fallait pas trop rêver :

« J’aime les nouvelles frontières à franchir, donc pour moi, ça a l’air très amusant de pouvoir faire quelque chose comme ça. Mais la vérité, c’est que tout ça coûte beaucoup d’argent. Et vous savez, ces films sont censés être conçus pour tout le monde, tous les publics. Donc j’aimerais que ça reste ainsi, pour que je m’assure que ça ne déçoive ou n’énerve pas certains de nos fans, en allant dans une direction différente. »

transformers 4
Adieu les rêves de dinobots qui font un carnage

RIEN NE SE PERD, TOUT SE TRANSFORMERS

C’est là que quelqu’un aura peut-être envie de suggérer à Lorenzo di Bonaventura de découvrir ce petit film nommé Deadpool. Largement vendues sur leur étiquette Rated R, les adaptations avec Ryan Reynolds ont été des succès massifs. En 2024, Deadpool & Wolverine a explosé tous les compteurs, est devenu le plus gros succès Rated R de tous les temps, et a déjà encaissé 1,3 milliard de dollars au box-office. Un score que la saga Transformers n’a jamais atteint, le record étant Transformers 3 : La Face cachée de la lune (1,1 milliard).

Bien sûr, ce n’est pas une formule, et le Rated R n’est absolument pas un gage de succès. Mais Deadpool a prouvé que la définition de « pour tout le monde, tous les publics« , et surtout du « tout ça coûte beaucoup d’argent » (sous-entendu : il faut que ça rapporte gros), était relativement souple.

transformers shia laboeuf megan fox
Comme c’est loin

Transformers : Rise of the Beasts était en tout cas censé relancer la franchise. En février 2022, Paramount fanfaronnait en parlant du premier volet d’une nouvelle trilogie, en plus d’une série animée sur Nickelodeon et d’un film d’animation (le Transformers : le commencement qui arrive fin 2024).

Mais heureusement, l’équipe s’est accrochée à l’idée la plus importante, celle qu’à peu près personne n’attend sur Terre : la rencontre avec G.I. Joe. La chose avait été annoncée à la fin de Transformers : Rise of the Beasts, lorsque le personnage de Noah était invité à rejoindre l’organisation secrète.

On aurait pu croire que le non-succès du film allait calmer les producteurs, mais non. En avril 2024, le film a été officialisé au CinemaCon, avec une date de sortie prévue pour 2025 ou 2026. Sachant que le dernier film G.I. Joe (Snake Eyes) a été un bide, tout ça sent très bon.

Seule consolation : Transformers : le commencement, qui raconte comment Optimus Prime et Megatron sont devenus de grands ennemis sur Cybertron, est une petite merveille (source : Antoine, notre expert en la matière). Le film sort au cinéma le 23 octobre, et on en reparle très vite.

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Tout savoir sur Transformers : Le Commencement
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Pseudo1

Dommage pour Rise of The Beasts, il faisait pourtant le taff, bien plus agréable à regarder que les ratages Transformers 4 et 5.
Sinon un Transformers plus dark en mode Rated-R, c’est vrai que ça pourrait être sympa si c’est bien fait.

Bipbip

Ils devraient faire revenir Megan Fox. Les « grands enfants » se souviennent bien de son rôle dans les 2 premiers films.
Perso, je n’aime aucun des 5 premiers films, c’est décousu, les personnages sont énervants…A choisir, je retiens bumblebee, un film plus simple.
Je ne suis pas certain que la solution soit le r-rated… ça reste une franchise adapter de jouets pour enfants, donc si les enfants ne voient pas les films…
Plus que faire une rencontre transformers/GI Joe, moi j’aurai trouvé plus naturel de faire une rencontre Transformers/ M.A.S.K. vu que dans les dessins animés M.A.S.K., y a des véhicules qui se transforment… Surtout que la franchise GI Joe est quand même en état de mort cérébrale…