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Disney a enfin diffusé une première bande-annonce pour Tron Ares, le troisième volet de la saga culte inaugurée en 1982.
Lorsque Tron a débarqué sur les écrans en 1982, il a fait l’effet d’un bug dans la matrice du cinéma hollywoodien. Véritable ovni visuel, porté par un Jeff Bridges quasi lunaire et une esthétique vectorielle jamais vue, le film de Steven Lisberger a été la porte ouverte sur un cyberespace psychédélique à l’heure où le grand public se demandait encore ce qu’était un microprocesseur. Tron a depuis acquis une aura culte, autant pour ses prouesses techniques que pour son statut de manifeste geek avant l’heure.
En 2010, Disney a relancé la machine avec Tron : l’Héritage. Réalisé par Joseph Kosinski, le film a souffert d’un scénario ayant du mal à sortir du code source, mais sa direction artistique bluffante et, surtout, sa bande-son incroyable composée par Daft Punk en ont fait une perle de SF contemporaine. Et voilà que, treize ans plus tard, Tron Ares surgit des limbes d’un développement infernal avec une première bande-annonce qui brise les frontières du virtuel pour exporter Tron dans le réel.
En Rouge et Noir, j’exilerai Tron Ares
La bande-annonce dévoilée par Disney confirme que Tron Ares sortira de ses lignes de commande. Piloté par Joachim Rønning (Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, Maléfique : Le Pouvoir du Mal), ce troisième volet entend briser les règles de la franchise. Cette fois-ci, le programme quitte le monde numérique pour s’incarner dans notre réalité bien tangible. Le postulat est qu’Ares (Jared Leto), une intelligence artificielle, est envoyée dans le monde réel pour y accomplir une mission dangereuse. Oui, on pense très fort à Terminator, mais avec un casque rouge et des motos lumineuses.
Visuellement, la bande-annonce semble montrer que Tron 3 jouera la carte de la continuité. Véhicules néon, armures brillantes, aplats de lumière et minimalisme géométrique sont toujours au rendez-vous. Mais la direction artistique semble un brin plus aseptisée, moins tranchée que celle, très tranchante, de Tron : l’Héritage, entrée dans le monde réel oblige. Du côté scénaristique, le trailer est assez chiche en information, mais laisse entrevoir une guerre à venir entre les humains et les entités sorties de La Grille (The Grid en VO, ça sonne mieux).
Pour prendre le relais de Daft Punk à la bande originale, on retrouvera le groupe d’indus mythique Nine Inch Nails aux commandes de Tron Ares. Quant au casting, il rassemblera Gillian Anderson, Greta Lee, Jodie Turner-Smith, Cameron Monaghan, Sarah Desjardins, Hasan Minhaj, Arturo Castro et Evan Peters. Ce dernier prête ses traits à Julian Dillinger, un personnage dont le patronyme évoque immanquablement Ed Dillinger, l’antagoniste du premier Tron campé à l’époque par David Warner.
Tron Ares sortira en France le 8 octobre 2025.
Je pense que même si la DA semble soignée dans ce qui nous est montré que kosinsky va malgré nous manquer sur ce projet. J’ai encore en tête tron legacy qui malgré des défauts d’écriture et un rajeunissement numérique de Bridges foireux était vraiment excellent sur sa mise en scène, les effets visuels et la DA/Musique.
La pour le coup je suis dubitatif sur les plans proposés dans la BA car ça me paraît bien générique dans son approche.
Bon et il y a trop peu de Gillian Anderson dans tout ça ^^.
Je suis le seul à trouver ça catastrophique sur les premières images ? La DA complètement générique (ce que nous avait pas habitué la saga), la réal/plans qui sont copié/collé sur un bête film catastrophe/transformers sans aucune vision…
On va attendre mais ça n’augure rien de bon…
Mais où sont passés les personnages de Tron Legacy ?
Le rajeunissement numérique de Jeff Bridges, oui plutôt moyen en effet (bien que le côté « uncanny valley » restait finalement assez raccord avec l’univers du film), mais tout le reste était excellent et ces images me rappellent pourquoi j’avais adoré celui-ci. Bon, le mix des 2 mondes fait peut-être moins rêver, mais s’il y a des bonnes idées derrière, why not..?
Tout allait a merveille dans cette somptueuse bande-annonce, épique et angoissante. Et puis, a 1mn20 : Jared Leto.
Je me rappelle avoir été un immense fan de « Tron Legacy », passant un agréable moment au cinéma – je pense qu’il n’y a pas besoin d’énumérer les qualités esthétiques et sonores connus de tous (malgré quelques longueurs à certains moments du métrage).
Sur ce Tron Ares, je pense être dans la salle, cet automne… Même si je suis un peu déçu de ne pas avoir eu la suite des aventures des personnages de Garrett Hedlund et Olivia Wilde !
Qui, en voyant Tron s’est dit « j’aimerais les voir arriver dans notre monde » ?
Ahhh les « Light cycles »…j’adore !
J’ai bien aimé « Tron Legacy » d’ailleurs, en partie grâce à l’esthétique singulier (et la musique) qui se dégage de cet univers (bon, le rajeunissement numérique de Jeff Bridges / CLU n’était pas du meilleur effet c’est vrai).
Reste Jared machin que je ne peux pas voir en peinture…ma foi on fera avec.