À l’occasion du Paris Audio Video Show qui s’est tenu ce week-end, BenQ a eu l’occasion de présenter son tout nouveau vidéoprojecteur GP520.
Sur un marché où il devient de plus en plus difficile de se démarquer tant l’offre s’est diversifiée, certains fabricants tentent de se faire une place de choix en proposant des vidéoprojecteurs aux performances toujours plus poussées. C’est le cas de BenQ, qui a profité du Paris Audio Video Show pour lever le voile sur son dernier modèle de pointe, le GP520.
Mais cet appareil est-il suffisamment armé pour pouvoir faire de l’ombre à ses concurrents ? Quels sont ses arguments pour séduire la clientèle actuelle, et la motiver à remplacer sa TV par un vidéoprojecteur ? On fait le point complet.
Des caractéristiques impressionnantes, mais peu de réelles idées « lumineuses »
Face à la tendance des vidéoprojecteurs compacts, il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour que BenQ se mette à la page en proposant ses propres modèles de petit gabarit. Une quasi-nécessité en constatant le succès rencontré par les appareils XGIMI, désormais l’un des leaders du secteur.
Mais bien que certains constructeurs optent pour un design qui sort des sentiers battus – quitte à ce que leur projecteur semble tout droit sorti d’un film Star Wars – BenQ a décidé de rester dans la sobriété avec son nouveau GP520. Un boîtier aux finitions classiques, ennuyeuses diront certains, mais qui passe partout et saura vite se faire oublier. En bref, plus ou moins ce qu’on lui demande.
Du côté des spécifications techniques, le BenQ GP520 propose une définition 4K UHD compatible HDR qui peut s’adapter à la luminosité ambiante. Une option que l’on retrouve déjà sur la plupart des vidéoprojecteurs actuels, et qui s’avère toujours pratique pour limiter la consommation tout en profitant d’une image toujours bien visible.
Et en parlant de luminosité, il faut savoir que le fabricant taïwanais a sorti l’artillerie lourde avec la technologie « 4LED » qui offre un rendu 10% plus lumineux que les modèles LED RVB traditionnels. Ce qui donne dans les faits une luminosité maximale de 2 600 lumens (2 080 lumens ISO), en plus de contrastes précis et de couleurs saisissantes. Comme quoi, malgré une prise de risque minime sur le design de son GP520, BenQ est allé à l’essentiel avec de solides performances.
Tout le nécessaire pour le divertissement, mais un prix (déjà) à 4 chiffres
Comme attendu sur un vidéoprojecteur de ce standing, le BenQ GP520 embarque également un OS Google TV pour accéder plus facilement aux plateformes de streaming comme Netflix, Prime Video et Disney+. Et histoire de limiter le plus possible l’effort incommensurable pour lancer une série depuis son canapé, il est possible de le commander vocalement grâce à l’assistant Google intégré. Comme ça, vous n’avez même plus besoin de bouger.
Côté connectique, il y a notamment 2 ports HDMI 2.1, un port USB-C, 2 ports USB-A ainsi qu’un support Bluetooth et Wi-Fi 6. De quoi brancher consoles de jeux, ordinateurs et autres enceintes de home-cinéma pour se retrouver pleinement immergé dans ses programmes favoris.
Et enfin, BenQ a pensé à équiper son GP520 de 2 haut-parleurs de 12 watts (compatibles Dolby Atmos) pour pouvoir profiter d’un son de plutôt bonne qualité, sans forcément avoir à investir dans un système audio dédié. Il ne faut certes pas s’attendre à un rendu à couper le souffle, mais cela fait largement le café.
Vous l’aurez donc compris, ce nouveau vidéoprojecteur n’a pas pour vocation de bouleverser le marché des vidéoprojecteurs actuels, mais plutôt d’offrir une version encore plus aboutie de ce que ses rivaux font déjà très bien. Reste à savoir si son prix de lancement de 1 190 € ne sera pas un frein à l’achat, malgré ses caractéristiques techniques pour le moins convaincantes.