Culte en seulement quelques épisodes, la saga Uncharted méritait bien un classement des aventures de Nathan Drake, transposé au cinéma dans un film Uncharted avec Tom Holland.
À la fois héritière d’Indiana Jones et de Tomb Raider, la saga Uncharted aurait pu souffrir de ses lourds référents. Pourtant, la franchise de Naughty Dog a non seulement porté au firmament le studio derrière Crash Bandicoot et The Last of Us, mais a aussi fait de son héros Nathan Drake l’une des nouvelles icônes de l’écurie PlayStation. Sony ne s’y est d’ailleurs pas trompé, et a décidé de boucler la boucle en transposant son aventurier sur grand écran, dans un film Uncharted très moyen porté par Tom Holland.
En même temps, sous couvert de jeux d’action et d’aventure prenant la forme de chasses au trésor dépaysantes, Uncharted a poussé dans ses retranchements ce que l’industrie vidéoludique pouvait tirer de AAA solos et à forte dimension narrative. En plus de s’être imposés comme des standards techniques de la PS3 et la PS4, les différents épisodes se sont réapproprié les codes du TPS en les mixant avec des phases de plateformes et d’énigmes.
Résultat, Uncharted nous a habitués à du spectacle total, alternant entre phases intimistes avec ses personnages et purs set-pieces ultra épiques. C’est pourquoi, il nous semble qu’il est grand temps de départager les aventures de Nathan Drake, afin de déterminer comment la saga a pu nous offrir certains chefs-d’œuvre en puissance.
6. Uncharted : Golden Abyss
C’est lequel déjà ? Dans ce prequel à la saga Uncharted PS3, Nathan se retrouve avec son vieux pote Jason Dante à la recherche d’une expédition espagnole disparue au cours du XVIIe siècle, combat un méchant révolutionnaire et ramasse une nouvelle copine au passage.
Un épisode dispensable ? Sorti sur PSVita, parce qu’il fallait bien une grosse licence pour vendre des portables, Golden Abyss n’a pas été développé par Naughty Dog mais par Bend Studio (Syphon Filter, Days Gone). Si au niveau graphique, le jeu n’a pas à avoir honte à côté des épisodes PS3, tout vise ici plus petit, et avec une vilaine impression de déjà-vu, comme pour pouvoir s’adapter au format Vita.
Golden Abyss joue la carte du prequel, mais on y retrouve tous les marqueurs de la trilogie PS3. Le sidekick rigolo, les punchlines, les « No, no, no, no, no ! », tout y est, sauf le savoir-faire de Naughty Dog.
Les énigmes suivent les fusillades, qui s’enchainent avec les phases de plateformes, et Sully fait une apparition au milieu de l’histoire pour sauver tout le monde. Pièges, embuscades, sauts dans le vide, sol qui s’effondre, Golden Abyss répète les mêmes séquences 50 fois jusqu’à l’ultime affrontement contre le bad guy de service, qui manque cruellement de charisme.
Le moment qui essaie de faire plaisir aux fans : la scène finale est un condensé de ce que sait faire Uncharted. Le Général Guerro a troqué son épée contre un lance-roquette et fait tout exploser dans la caverne au trésor, histoire de transformer Drake en ceviche. Les colonnes s’effondrent, et Nathan doit trouver le moyen de se tirer d’affaire tout en évitant les explosions.
Cependant, fuir tout en protégeant sa nouvelle partenaire Marisa Chase est loin d’être une mince affaire, et alors qu’elle se retrouve prisonnière d’une colonne qui écrase ses jambes, le héros n’a plus d’autre choix que de faire face à Guerro. L’ultime duel se joue à mains nues en mode Fight Club sur une passerelle qui menace de s’écrouler à tout instant.
Un grand moment de tension à n’en pas douter, mais celle-ci se retrouve un peu plombée par des QTE répétitifs. Le choix des options tactiles de la PSVita pour répondre à ces commandes imposées était tout sauf une bonne idée, tout comme le fait d’utiliser le gyroscope de la console pour ajuster ses tirs. Difficile de lui pardonner ses écueils, même s’il faut avouer que la possibilité d’avoir Nathan Drake dans sa poche était plutôt réjouissante.
5. Uncharted : Drake’s Fortune
C’est lequel déjà ? Nathan Drake embarque Sully et Elena à la recherche de l’El Dorado en Amazonie, et finit par se retrouver à combattre des nazis zombies dans un bunker.
L’épisode qui fait tout (ou presque) comme Indiana Jones ? Sur le papier rien ne pouvait laisser présager la petite claque vidéoludique qu’asséna Uncharted : Drake’s Fortune aux joueurs de 2007.
Mettant les joueurs sur les rails d’un grand huit qui ne s’arrête jamais. Naughty Dog a fait le choix de créer un titre plus linéaire que ce que cherchait la concurrence (GTA 3 et Assassin’s Creed sont passés par là), mais a ainsi permis de renforcer sa narration, et de produire un jeu qu’il est difficile de lâcher une fois la manette en main, malgré des lacunes en termes de scénario et de gameplay.
Ces nazis garent leurs sous-marins n’importe où
Le pack complet de l’Indiana Jones vidéoludique est là : l’expédition en Amérique du Sud, la découverte d’un bunker allemand, une statue maudite et des nazis transformés en monstres. Le gameplay reste bien ancré dans son époque, avec un héros un peu lourdaud en dehors des séquences de plateforme. Ajoutons que la prise en main semble aujourd’hui un peu pataude, accusant son âge. Malgré cela, l’ambiance très pulp qui s’en dégage parvient à rendre le tout sympathique.
La mise en scène est cinématographique au possible, et même si le jeu abuse un peu du champ contrechamp lors des scènes cinématiques dialoguées, l’impression de profiter d’un film vraiment interactif est telle qu’on se laisse porter avec un plaisir indéniable, même si aujourd’hui, Uncharted premier du nom accuse fortement son âge.
Le moment le plus Fast & Furious : Coincé dans une prison aux règles d’hygiène douteuses, Nathan se demande pourquoi il ne s’est pas fait tatouer les plans de la geôle sur tout le corps avant de se faire mettre derrière les verrous. Mais heureusement, Elena Fisher passe par une faille du scénario pour débarquer avec une Jeep plus cotée à l’Argus depuis 1971, et défonce le mur de la cellule de Drake.
Les voilà tous deux partis sur des routes tropicales entre falaises mortelles et ruines millénaires, avec à leurs trousses des hordes de bad guys si nombreux qu’on se demande s’ils ne se reproduisent pas en route. Pendant qu’Elena pilote, Drake canarde tout ce qui bouge avec une gatling dont le son hantera vos nuits. La poursuite se termine avec une chute dantesque, du haut d’une falaise jusqu’aux ruines d’une cité engloutie. Mythique.
Une séquence tout en adrénaline qui montre le savoir-faire de Naughty Dog en ce qui concerne le grand spectacle. Même si dans l’absolu il s’agit en fait d’une phase de rail-shooter, celle-ci est conçue de main de maitre, rythmée par les injonctions que Nathan et Elena se lancent, et elle se hisse aisément au rang des scènes les plus inoubliables des jeux d’action de la génération PS3.
4. Uncharted 3 : L’Illusion de Drake
C’est lequel déjà ? À la recherche de l’Atlantique des sables, Nathan se retrouve dans une traversée du désert littérale, avant de combattre des Djinns dans la joie et l’allégresse.
L’épisode de la caricature ? Piochant ostensiblement dans Indiana Jones et la dernière croisade, Uncharted 3 a pour principal gimmick ses séquences de flashback, reliant le présent du récit à la jeunesse de Drake, et à sa rencontre avec Sully.
Dans l’idée, le jeu en tire une émotion par moments touchante, notamment lorsque le joueur revisite certains pans de gameplay avec un avatar encore inexpérimenté. Paradoxalement, en rapetissant son héros, Naughty Dog le fait grandir, et offre au passage quelques jolies pistes sur l’abandon et la soif de gloire, qui seront approfondies dans l’opus suivant.
Malheureusement, dans la pratique, les flashbacks d’Uncharted 3 reflètent le déséquilibre global d’une narration fonctionnant par à coups. Conscient de ses acquis depuis le deuxième épisode, L’Illusion de Drake cède régulièrement à la facilité, et se permet de trainer la patte pour gaver le joueur de séquences toujours plus spectaculaires, au prix de son investissement dans les événements.
Cette quête de surenchère en devient même handicapante lorsqu’elle amène Nathan à devenir un protagoniste involontairement comique, frôlant chaque seconde la mort dans des rebondissements improbables, principalement dus à son manque de respect et de soin envers l’architecture ancienne.
Une scène pour les gouverner tous ? Si vous demandez à quelqu’un de vous définir la saga Uncharted en une séquence, il est fort probable qu’il choisisse la scène de l’avion du troisième opus. Passager clandestin d’un cargo en plein vol au-dessus du désert, Nathan finit par se faire repérer par ses ennemis qui souhaitent se débarrasser de lui en ouvrant la soute à l’arrière de l’engin.
Proprement vertigineux, ce passage clé du jeu est sans doute le plus révélateur de la surenchère d’Uncharted 3, ici élevée à un niveau d’orfèvrerie rare. Au-delà de mettre en scène un retournement de situation brillant (Drake lâche la cargaison, mais se fait emporter avec dans le vide), cette scène est surtout à retenir pour sa rythmique impeccable, alternant un chaos visuel et sonore avec un silence tétanisant, lorsque notre héros fait face aux décombres volants de l’avion.
D’un autre côté, cette clé de voûte porte en elle les limites principales de L’Illusion de Drake. Utilisée comme un pilier de son marketing, la séquence de l’avion a bien trop excité le public de l’époque quant à la dimension spectaculaire du jeu dans son ensemble. Pourtant, Uncharted 3 ne parvient jamais à dépasser l’excitation de cette scène mythique. Pas étonnant, au vu de sa puissance d’évocation, que Sony l’ait choisie comme set-piece primordial de son adaptation filmique avec Tom Holland.
3. Uncharted : The Lost Legacy
C’est lequel déjà ? Celui où Nathan laisse place à Chloé Frazer et Nadine Ross, qui cherchent la défense brisée du dieu Ganesh, et combattent un méchant indien avec des lunettes.
Le plus Lara Croft des Uncharted ? Pensé à l’origine comme un DLC d’Uncharted 4, The Lost Legacy a fini par prendre suffisamment d’ampleur pour que Naughty Dog décide d’en faire un véritable standalone. Avec sa durée de vie assez proche de celle des premiers opus (comptez une petite dizaine d’heures pour voir le bout), cette extension rassure très vite, et troque l’opportunisme supposé d’une telle opération pour une générosité toute à son honneur.
Alors certes, The Lost Legacy se repose principalement sur les acquis de ses prédécesseurs, mais il le fait avec une certaine malice, en permettant à Chloé et Nadine de revisiter les bases du gameplay de la franchise et ses meilleures idées. On en veut pour preuve son final spectaculaire, qui se réapproprie la séquence du train du deuxième épisode.
D’un autre côté, cet aspect pot-pourri montre vite qu’Uncharted a plus que jamais besoin de se renouveler. Bien que très sympathique, The Lost Legacy finit forcément par s’essouffler, à force de nous resservir les mêmes gunfights et les mêmes phases de plateforme. Cela ne l’empêche pas cependant d’avoir son grain de sel à apporter à la formule…
Une certaine idée du girl power
Cette fois où on a (vraiment) joué les explorateurs : La qualité principale de The Lost Legacy réside dans l’envie de ses développeurs de prolonger certaines idées plus ou moins abouties d’Uncharted 4. Parmi elles, il est essentiel d’évoquer la phase en monde ouvert à bord de la Jeep. Si la version d’Uncharted 4 était plaisante à jouer, elle se retrouvait malgré tout prise en tenaille dans le rythme effréné de l’ensemble. À l’inverse, The Lost Legacy fait de cette séquence sa colonne vertébrale, qui a pour elle de nombreux avantages.
Ainsi, cette scène permet par ses dialogues plus ou moins alternatifs de voir un lien se créer entre ses deux héroïnes. Mais surtout, en plus de nous offrir un sentiment d’exploration grisant, elle donne l’opportunité au joueur de s’attarder comme jamais sur les décors bourrés de détails de Naughty Dog.
À vrai dire, cette velléité de monde semi-ouvert réussit grandement à la rythmique du jeu, qui peut profiter d’instants de calme sublimes et apaisants, d’autant plus forts lorsque Nadine et Chloé finissent par tomber sur des temples abandonnés depuis des siècles. Mine de rien, le studio a réussi avec cet opus à part à nous faire ressentir le poids du temps et de l’histoire sur ses mondes virtuels.
2. Uncharted 4 : A Thief’s End
C’est lequel déjà ? Nathan Drake est casé, marié à Elena, et a pris sa retraite. Mais son frère que tout le monde croyait mort revient parmi les vivants, et l’embarque à la recherche du trésor du pirate Henry Avery jusqu’aux confins de Madagascar pour un final sur un bateau en flammes.
L’épisode du menu maxi best-of avec deux Drake pour le prix d’un : Comme son titre l’indique, c’est l’épisode de la fin du voleur, mais aussi, et surtout, celui de la maturité. Non seulement Naughty Dog assène une belle claque visuelle à toute la concurrence, mais qui plus est, ici, tout est millimétré, pensé dans le moindre détail, et l’équilibre entre action débridée, phases de résolution d’énigmes et séquences émotion n’a jamais été aussi maitrisé.
« No, no, no, no, noooooooo ! »
Mettant un point final à la tétralogie de Nathan Drake, cet épisode cumule les moments cultes. Le flashback de la prison où Sam et Nathan risquent leur vie chaque seconde est une véritable leçon de scénographie. Les séquences où l’on incarne Nathan enfant apportent une bouffée d’air frais à la formule Uncharted, tout en donnant plus de corps au personnage.
Quant à l’ajout du personnage de Sam, le frère de Nathan, qui pouvait sembler artificiel de prime abord, il s’avère être l’une des meilleures trouvailles de ce titre. Celui-ci apporte un nouvel éclairage sur le passé du héros, et cette relation fraternelle, faite à la fois d’amour, de répulsion et de trahison, est criante de vérité.
Plus encore que n’importe quel autre jeu de la saga, ce quatrième opus est placé sous le signe de l’émotion. Au-delà des phases d’actions nerveuses au possible, Naughty Dog a su ralentir le rythme à des moments-clés, et a plus que jamais soigné l’écriture de ses personnages. Chaque ligne de dialogue fait mouche, et il est impossible de ne pas verser sa petite larme lors de la séquence finale, placée sous le signe de la réconciliation entre le passé et l’avenir.
Les frères Drake, unis pour le pire, et l’encore pire
Le moment où Drake prouve qu’il est plus fort que Tom Cruise : S’il ne devait rester qu’une séquence de cet opus n°4 en Naughty Dog majeur, ce serait évidemment l‘inoubliable grande poursuite de King’s Bay à Madagascar. Dans cette phase longue de 10 minutes de pure euphorie, Nathan Drake montre toute l’étendue de ses talents de Rémy Julienne.
Traqués par Rafe et Nadine, Nath et Sully ont à peine le temps de résoudre une énigme ou deux que les voilà pris dans une fusillade en pleine ville. Et une fois au volant d’une Jeep, les choses ne font qu’empirer, pour donner lieu à la poursuite la plus caliente de la saga. Poursuivi par des véhicules blindés, Drake file pied au plancher entre les villas, passe par les toits en Jeep, et esquive même une pelleteuse.
Au loin, Sam file à moto, ses ennemis aux trousses, et est à deux doigts de se faire avoir. Nathan risque tout, se retrouve suspendu au bras mécanique d’un engin de chantier, retenu dans le vide par un simple câble. Il est trainé dans un fleuve, puis dans la boue, tout en tirant sur ses ennemis et se rapprochant de Sam. Le tout se termine par un climax à moto à faire pleurer Michael Bay. La meilleure escort-mission/course poursuite du jeu vidéo ? Peut-être bien, mais c’est surtout la preuve de la maestria de Naughty Dog.
1. Uncharted 2 : Among Thieves
C’est lequel déjà ? Parce qu’il pense trop avec son entrejambe, Nathan se fait piéger par Chloé Frazer et son ancien ami Harry Flynn, et finit en prison. Cela ne l’empêche pas pour autant de partir en quête de Shamballa, la mythique cité découverte par Marco Polo, le tout en poursuivant ses anciens alliés et un méchant serbe.
Pourquoi c’est lui, le véritable Indiana Jones 5 : Il y a finalement peu de franchises qui sont parvenues à trouver leur ton aussi rapidement qu’Uncharted. Après un premier opus prometteur, Naughty Dog a trouvé dès sa suite directe le moyen de perfectionner son approche du jeu d’aventure, au point de définir une certaine idée du grand spectacle, dans un titre qui s’est affirmé comme l’un des incontournables de la PlayStation 3.
Cela tient à plusieurs choses. Plus charmant et charmeur que jamais, Nathan Drake se voit ici embarqué dans une histoire où les retournements de situation et les trahisons amènent le personnage à se méfier de son entourage, ou à devoir s’allier contre son gré avec ses ennemis. En plus d’un triangle amoureux savamment mené impliquant Elena et Chloé Frazer, Among Thieves pioche avec plaisir dans les codes des récits pulp qui ont eux-mêmes nourri ses référents, à commencer par Indiana Jones.
En embrassant cette idée plutôt que de jouer les cyniques, Uncharted 2 s’impose comme un plaisir de tous les instants, qui renouvelle en permanence ses envies de gameplay, que ce soit au travers d’une séquence de braquage ou d’une poursuite dans les rues d’une ville du Népal en proie à une guérilla. Alors que de nombreux blockbusters ont repompé sans vergogne les codes d’Uncharted (ses QTE, sa gestion des set-pieces, sa plateforme simplifiée…), peu ont survécu à la virtuosité d’Among Thieves, qui continue de vieillir comme un bon vin… ou comme un grand jeu vidéo.
« Comment je vais bien pouvoir ruiner cette belle cité ?… »
Cette fois où Nathan aurait dû mourir un bon paquet de fois (mais c’est tellement épique qu’on lui pardonne) : Avec Uncharted 2, difficile de se limiter à une séquence mémorable. À vrai dire, son plus grand talent est justement à chercher dans son travail de transition. Prenons la séquence du train par exemple, véritable morceau de bravoure où Nathan remonte les différents wagons de l’engin en route vers l’Himalaya. En plus de jouer avec son décor en mouvement, Naughty Dog s’amuse de sa compartimentation pour construire un crescendo ravageur.
Pour autant, ce qui rend cette scène encore plus incroyable, c’est la manière dont le développeur fait redescendre la pression une fois que Nathan a réussi à s’extraire de ce wagon au bord du vide. Recueilli au cœur d’un village tibétain, notre avatar se voit limité dans ses actions, seulement capable de marcher et de profiter du paysage. Comme une main tendue vers le joueur, Naughty Dog nous invite à prendre du recul sur les aventures démentes que l’on vient de vivre à l’écran, pour mieux repartir à la charge. C’est peut-être par ce genre de détails qu’Uncharted s’est imposé comme l’héritier rêvé d’Indiana Jones.
2,1,3,4
Crash Bandicoot et Jak and Daxter, on fait la renommé de Naugthy Dog.
Naugthy Dog a fait la renommé d’Uncharted.
Dans3_1_2_4
_Le 1 est beaucoup trop accés TPS (les autres sont simplement trop accés TPS), ça m’a tellement enervé, que j’ai rapidement décidé de les tuer au corps à corps, ça va beaucoup plus vite. même dans des les FPS on a plus de phase d »exploration. Les énigmes, il y en a une au début et ensuite, il faut attendre le chapitre 15 pour avoir la seconde et ensuite d’autres viennent.
Le système d’energie infinie (le même dans tous) est d’une stupiditée sans nom, c’est du jamais vue, « je fais tirer dessus, j’attend , je suis en plein forme et rebelote, j’aurais préféré avoir des trousses de soins, ça aurait rendu le jeu moins bourrin et moins façile.
Comme tous le autre (même le 4) on ‘n’est pas dans un monde ouvert, on avance sans trop avoir le choix de suivre le chemin prédestiné, ce n’est pas un couloir, mais presque.
Les decors, ne change pas beaucoup, les enemies sont toujours les mêmes.
Les textures dans la jungle sont sublime, mais le jeux est extrêmement cubique, surtout Nathan.
Mieux que le 3, forcément, mais moins bon que le 2 et le 4.
_Le 2, devrait être interdit au moins de 18 ans, Chloé lui dit carrément « c’est moi qui te fait cet efffet), elle veut bien-sur dire qu’elle sens quelques de chose de dur, finallement c’est la dague et dans le 2 elle a un cul de rêve contraiment 4, il n’est pas aussi rond.et aussi bien moullé dans sont jean.
Un peu plus de phase d’exploration, un peu moins de TPS, décors plus variés, mais ont reste encore dans un evuronnement trop fermé.
Le premier chapitre est en fait le 15,
Nathan est toujours aussi cubique.
Mieux que le 1, forcément mieux que 3, moins bien que le 4.
Le 3, il faut avoir du courage pour y jouer, dès le début on commence par une bagare dans un bar , mais c’est incroyable comment Nathan a été modélisé (moins bien que dans les précédents), même sur N64 on avait des personnages moins cubiques, j’ai eu l’impression que le jeu avait été baclé dès cet instant, j’ai décidé de ne pas y jouer.
Le 4 est le meilleur, on a presque un monde ouvert, c’est le seul qui vaut la peine d’être fait.
Les Uncharted sont des bons jeux, mais aucun d’entre eux est excellent.
Petit classement
Le 2: je.pense comme.tout.le monde qu’il est au dessus de tout je ne pouvais pas lâche la manette
Le 4: je n’ai pas beaucoup aimer l’évolution semi-ouvert et contrairement à beaucoup de monde j’e n’aime pas le personnage de Sam mais l’arrivée à libertalia est un énorme coup de cœur et il anine conclusion.sublime
Le 3: il est génial et sans ce coup de cœur perso pour libertalia il serait en 2eme position
Le 1: juste pour la scène traumatisante de ma.jeunesse dans le.bunker avec les vagues de créatures il m’a bien plus marque que les autres et c’est piur ça qu’il arrive devant.lost legacy
Lost legacy: sublime mais beaucoup trop d’escalade et il manque nate malgré tout mais jeu plaisant malgré tout.mais les autres jeux de la licence sont.tellement fou qu’il arrive dernier
Je n’ai jamais eu le plaisir de jour à golden abyss
« Uncharted c’est imposé comme l’héritier rêvé d’Indiana Jones ».
Oui mais non car le charisme de Nathan Drake est bien plus bas que celui de notre cher Indiana 🙂 !
Tout le monde s’en fout mais c’est toujours sympa de faire des tops donc:
– 2
– 3
– 4
– 1
Fan de la série
Je trouve que le 4 est le meilleur, l’histoire, la réalisation, les gunfights assez stratégiques.
4
2
3
1
Lost legacy
Abbys
Jre suis d’accord avec le commentaire Ankytos concernant le 3 et le 4. Je n’ai pas épilogué lors de mon premier commentaire mais Uncharted l’Illusion de Drake, titre en VF est un très bon épisode de la saga. Trop mésestimé par certains critiques. C’est dans cet épisode qu’on découvre la rencontre entre Sully et Drake. Des moments d’Anthologies, l’avion qui se crash dans le désert, le bateau qui se retourne lorsque Nathan recherche Sully, avec pour fin du niveau, un plot twist que j’avais pas vu venir ;).
La relation de couple entre Nathan et Elena (perso que j’aime beaucoup comme Chloé, femme fortes, humaines et pas potiches) etc… Sans parler de la BO. Un petit défault certes, une fin trop précipité (même si je l’aime beaucoup, mention au clin d’oeil au 1er épisode). Que deviennent à la fin du jeu, Chloé, Cutter et Salim?
En tous cas qu’importe nos épisodes préférés, on sera tous d’accord pour dire que ce sont d’excellent jeux qui remplissent avec brio leurs but premier: Divertir !
Ps Uncharted 2 Among Thieves c’est une pépite !:)
Comme d’autres de mes camarades ci-dessous, je ne suis pas d’accord avec les réserves entretenues parfois (et dans cet article par exemple) envers le 3. Excellente aventure, bonne narration, creusant agréablement les relations avec Sully, son seul « défaut » est d’être moins excellent que le 2. Le 4 est certes ambitieux et très bon mais a perdu un élément essentiel d’Uncharted : son rythme soutenu qui nous empêche de lâcher la manette avant la fin et qui rend justice à l’Aventure avec un grand A.
Sinon, bien sûr, comme tout le monde, je pense que 2 est clairement le meilleur.
Fan depuis le teaser du premier sur la futur Ps3 avant qu’on sache que le jeu se s’appellerait Uncharted. J’ai joué chronologiquement à tous les épisodes. Voici mon classement:
1- Uncharted 2 Among Thieves:Un des meilleurs jeu de l’histoire et selon moi le meilleur Action/Tps de tout les temps. Une claque! Le meilleur de la série, Graphiquement sublime, à sa sortie et encore aujourd’hui. Il est à mes yeux, l’exemple d’un jeux vidéo créé avec talent, un chef d’oeuvre! Il a fait entré Naughty Dog dans la cour des grand. Les personnage (mention spéciale aux acteur VF et VO: Nolan North/ Nathan Drake excellent) La narration, le rythme très bien géré,de l’émotion. L’action blockbuster , digne d’un roller coaster. des moments d’anthologie à foison (l’intro, la course poursuite en train, en voiture, la découverte de Shambala etc…) C’est le jeu qui a sauvé la Playstation 3. Si vous ne l’avez pas fait foncé! Il est en remasterisé avec le 1 et 3 sur ps4 compatible ps5 en 60fps.
2- Uncharted 3 Drake’s Deception. En dessous du 2, il est tout de même très bon.
3- Uncharted Drake’s Fortune. Un très bon jeu. Qui démarre la série en faisant connaissance avec Nate et Elena. L’Histoire est intéressante et a redonné ses lettres de noblesse à la chasse au trésors.
4- Uncharted 4 a Thief end. Jeu très beau et très bien réalisé. Mais il souffre de problème de rythme et la narration est inégale. Il y a des moments clichés et des moments très mal écrit. SPOILER : On pense que son frère s’est évadé de prison grace au chef d’un cartel Hector Alcazar, ( la scène jouable d’évasion est très spectaculaire) mais non il est sortit après avoir purgé sa peine. w*f ? Donc Alcazar ne sert à rien dans U4…. J’aurais imaginé la confrontation de Shoreline et du Cartel face à Drake et Cie et bien que nenni. Plot twist digne d’un téléfilm… Le méchant Rafe que je trouve pas charismatique et Nadine que je trouve insupportable.
Sans parler des combats de Terminator Nadine et des frères Drake scripté. Nadine leurs met une dérouillé, le joueur ne peux absolument rien faire. Du Féminisme au forceps qui plombe le jeu. Je vous résume Nathan Drake, depuis le 1 (avec golden abyss le préquelle) défonces du bad guy à tire la rigot mais face à Nadine, il ne sert à rien ainsi que son frère. On peut me dire, Nadine est une experte en Art Martiaux, patati patata, il est où le fun pour le joueur, de se faire rétammé et voir son héro fétiche se faire humilié?
Et le pire c’est qu’a la fin de la séquence Nathan dans une cut scene, lui donne un super Coup de poing sauté à mettre KO n’importe qui, et devinez quoi, elle se relève comme si elle était en acier, w*f!!! Un fin qui divise. On sent que le départ de Amy Henning remplacé par Druckman (auteur du très bon TLOU 1 &2 ) n’a pas profité totalement au jeu. Bref résultat de ce U4 mitigé Il y a du bon et des défauts. Comme quoi les graphisme ne font pas tout.
5- Golden abyss. Un bon petit jeu sur ps Vita, qui permet d’utiliser le pavé tactile de la console portable. Un histoire plaisante qui se passe avant le premier. Un Uncharte axé plus exploration (trésors à chercher, puzzles etc) qu’action.
6- Uncharted Lost Legacy. Un bon jeu, mais pour moi pas un vrai Uncharted, un spin off. Pour moi Uncharted c’est Nathan Drake ! Chloé Frazer et Nadine, personnage je n’apprecie pas. Une histoire plaisante, action exploration. Le problème c’est que Chloé ( perso que j’aime beaucoup depuis le 2) est ici un skin de Nathan, on aurait mis Drake à sa place et se serait la même chose. Une copie d’uncharted en somme, pas original, ajoutez à cela, du féminisme forcé et vous aurez ce jeu. Bref déçu, avec Chloé en perso principale, j’aurais aimé un jeu moins axé action ( il y a des moments d’action abusés irréalistes avec un coté superfemmes à la Netflix 😉 )et plus exploration, un jeu différent des Uncharted précédents avec Drake.
Sans oublier que certains sont aussi en 3D , ce qui rend les scènes d’action beaucoup plus spectaculaires