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Fini « les jeux de merde » : le studio derrière Silent Hill 2 dit avoir trouvé sa voie dans l’horreur

Par Léo Martin
22 octobre 2024
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"Fini les jeux de merde" : le studio de Silent Hill 2 pense avoir trouvé sa voie avec les jeux d'horreur @ Canva Konami

Depuis 2016, Bloober Team travaille dur pour s’imposer dans le genre horrifique et pense l’avoir définitivement trouvé avec Silent Hill 2.

Avec l’inespéré succès de Silent Hill 2 remake, le studio polonais Bloober Team a su créer la surprise. Jusqu’à peu, beaucoup n’imaginaient pas l’équipe de Layers of Fear ou The Medium à la hauteur pour rénover et moderniser ce chef-d’œuvre du jeu d’épouvante. Pourtant, malgré un budget limité, une pression monstre de la part d’internet et quelques soucis avec Konami, Bloober Team s’en est bel et bien sorti.

Silent Hill 2 remake a ainsi connu le meilleur lancement de l’histoire de la franchise : un vrai triomphe pour le studio. Une réussite qui consacre même la renaissance de la firme. Désormais, Bloober Team envisage l’avenir positivement, avec la détermination de s’épanouir dans sa niche des jeux d’horreur. Alors qu’il travaille déjà sur un nouveau projet, le studio a récemment évoqué son passé difficile et ses espoirs pour le futur.

Se perdre pour mieux se trouver

L’impossible Silent Hill 2

Dans une interview accordée à GameSpot, à la suite de l’annonce de son prochain titre, Cronos: The New Dawn, Bloober Team s’est félicité de son travail sur Silent Hill 2 et du chemin parcouru ces dernières années. Les codirecteurs du jeu, Jacek Zieba et Wojciech Piejko, n’ont ainsi pas tari d’éloge sur leurs équipes, tout en soulignant l’importance de l’exploit pour la société :

« Ces quelques années avant la sortie de Silent Hill 2 ont été difficiles. [Mais] ils l’ont fait. Nous l’avons fait. Bloober l’a fait. Et maintenant, l’ambiance est très bonne au sein du studio. Nous voulons montrer ce que nous sommes capables de faire par nous-mêmes, comment nous pouvons faire évoluer nos idées. Ils ont recréé un jeu légendaire. Ils ont rendu l’impossible possible, et ce fut un chemin semé d’embûches à cause de toute la haine sur internet. La pression était énorme sur eux, mais ils ont tenu bon, et pour l’entreprise, c’est un moment incroyable. »

S’enfermer dans un genre a parfois aussi du bon

Bloober la résurrection

Il faut dire que le chemin a été ardu depuis 2016, au moment où Bloober Team a amorcé sa longue et difficile rédemption. Jusqu’à cette date, le studio n’était connu que pour produire des jeux bas de gamme et de mauvaises réputations. On pourrait citer, en vrac, A-Men 2 (2013) noté 58/100 sur Metacritic ou Basement Crawl (2014) noté 27/100 sur le même site. Heureusement, le studio a retrouvé sa voie puis, à force de travail (et quelques couacs comme le Blair Witch de 2019), il a réussi à triompher avec le récent Silent Hill 2, dix ans plus tard :

« Avec Layers of Fear en 2016, on se disait : « OK, on a fait des jeux pourris avant, mais on peut évoluer. […] Personne n’a cru en nous ou cru que nous pouvions y arriver. Et nous y sommes arrivés. »

Plus qu’une question de temps pour découvrir Cronos

Avec Cronos : The New Dawn, c’est en effet une nouvelle aube qui se lève pour Bloober Team. La firme voit aujourd’hui son nom associé à de nombreux éloges et à une belle réputation toute neuve. Pour la suite, le studio veut s’efforcer d’encore évoluer (toujours dans le bon sens, on l’espère), mais sans quitter l’horreur. C’est ce genre qui l’a sauvé et il est désormais inscrit dans son ADN :

« Nous voulons être une entreprise spécialisée dans l’horreur. Nous voulions trouver notre niche et je pense que nous l’avons trouvée, donc nous allons évoluer avec. […] Nous avons réuni une équipe qui adore l’épouvante. Pour nous, il ne serait pas facile de passer à d’autres genres et nous n’en avons pas envie. »

Gamespot
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