Radiant a 10 ans : l’incroyable histoire du manga français qui a conquis le monde (même le Japon)

Par La Rédaction
5 décembre 2023
MAJ : 15 mai 2024
11 commentaires
photo

Radiant, la série de manga créée par Tony Valente et éditée chez Ankama, fête ses 10 ans. L’occasion de reparler de la réussite extraordinaire de cette saga racontant une guerre entre des Chevaliers-Sorciers et de mystérieuses créatures tombées du ciel, les Némésis. 

18 volumes, une traduction dans 22 langues dont le japonais, une adaptation animée de 42 épisodes, et un premier spin-off début 2024 (Cyfandir Chronicles) : en 10 ans, Radiant est devenu un shonen incontournable. Et tout ça est parti de l’imagination de Tony Valente, le premier mangaka français à être publié au Japon, preuve ultime de sa consécration.

 

Radiant : photo logo 10 ans 10 ans et toutes ses Radiant

 

C’est lui qui a créé cet univers fantastique où des Chevaliers-Sorciers affrontent des monstres tombés du ciel appelés les Némésis. Apprenti-Sorcier, Seth, le protagoniste, a cependant abandonné l’idée de les combattre les uns après les autres, souhaitant plutôt arracher le mal à la racine. Pour ça, il part en quête du Radiant, un lieu légendaire dont proviendrait tous les Némésis. Lui et son groupe d’amis, qui se forme en chemin, tentent ainsi de remonter à l’origine de cette guerre et d’en percer les secrets, tout en apprenant à contrôler le Fantasia (l’énergie magique de l’univers). 

L’année 2023 a marqué les 10 ans de ce phénomène, avec notamment une édition du coffret anniversaire Radiant, un passage à la Japan Expo, la sortie de l’artbook The Art of Radiant et bien sûr la parution du tome 18. Et ce n’est pas fini puisque du 1er au 10 décembre, un pop-store Radiant s’installera dans la galerie Au Médicis à Paris. Au programme : les mangas, des goodies, une exposition, des dédicaces de Tony Valente et deux chasses aux trésors (les 1er et 6 décembre).

Pour fêter les 10 ans de Radiant, retour sur ce phénomène (français) et son impact (qui dépasse largement la France). 

 

Radiant : photo affiche anniversaire 10 ans 10 ans de Radiant en 2023

 

le miracle radiant

Qui aurait pu croire qu’un des plus gros phénomènes manga du début du 21e siècle viendrait de Toulouse ? Probablement personne, et certainement pas Tony Valente lui-même, qui disait au Monde en 2018 : « Quand j’ai commencé Radiant, je l’ai fait en me disant que ça ne marcherait pas puisque de nombreux mangas français s’étaient pété la gueule« .

Pour ce fan de Naruto, Bleach et One Piece, qui a grandi avec Dragon Ball, les Looney Tunes puis Lanfeust de Troy, c’était un rêve presque inatteignable :« Quand je commençais une série, l’espoir, c’était de me projeter loin et d’imaginer que ça existerait pendant longtemps. Mais je ne me faisais pas confiance parce que jusque-là, je n’avais pas réussi. Je perdais l’intérêt pour mes histoires et de toute façon, comme personne ne voulait les lire, c’était vite bouclé ».

 

 

Radiant : Tony Valente Tony Valente à l’oeuvre

 

En 10 ans, Radiant a pourtant changé la donne. Pour l’auteur, pour Ankama Editions, et pour toute l’industrie. Si l’idée de manga français (manfra pour les intimes) était presque un blasphème il y a 20 ans, notamment quand Dreamland de Reno Lemaire a été lancé en 2006, l’oeuvre de Tony Valente a participé à faire bouger les lignes.

En 2013, il avait sans surprise essuyé de nombreux refus avant qu’Ankama se lance avec lui et l’aide à trouver la clé de son univers : une histoire de Sorciers et d’Inquisition. Mais même Ankama n’avait pas imaginé que Radiant serait une telle aventure, puisqu’au départ tout le monde pensait qu’il y n’y aurait que trois ou quatre tomes en tout.

Avec plus d’un million d’exemplaires vendus, un succès à travers le monde et une adaptation animée sur la chaîne NHK (dont la réalisation a été confiée au studio d’animation japonais Lerche, derrière notamment Assassination Classroom), Radiant a dépassé les espoirs les plus fous de l’artiste. Il expliquait à Francetvinfo en 2023 : « Je suis arrivé au bon moment avec quelque chose qui a plu. On m’a dit quand j’étais au Japon qu’il ressemblait à un manga japonais. C’est peut-être pour cette raison que mon titre a été adapté plutôt qu’un autre.« 

 

Radiant : Seth« Gros succès en vue »

 

beaucoup de MAGIE, et un peu de manuel valls

Quand il a commencé à dessiner son héros, le jeune et intrépide Seth, Tony Valente lui a directement mis des cornes sur la tête. Pourquoi des cornes ? Pourquoi les cacherait-il ? Et si c’était le signe d’une infection. Mais si c’est bien une infection, d’où vient-elle ? De l’image est donc venue l’histoire, et c’est ainsi qu’a débuté Radiant. L’auteur, qui avait commencé sa première BD à 17 ans et avait été repéré très tôt par Didier Tarquin (le dessinateur de Lanfeust de Troy, entre autres), n’avait qu’une envie : mélanger toutes ses références, rassembler tout ce qu’il aime, et garder une touche européenne dans ce récit universel.

C’est sûrement pour ça que la tonalité politique était dès le départ si présente dans l’oeuvre. Dans le premier chapitre, il est expliqué que les Sorciers (qui ont acquis leurs pouvoirs en survivant à une attaque de Némésis) sont rejetés, considérés comme des sauvages qui n’ont pas leur place dans la société, ceux-ci pouvant être aussi dangereux et destructeurs que les Némésis. Tony Valente en a toujours parlé : l’Inquisition de son monde fantaisiste est un reflet assumé de notre réalité et de la montée du racisme et de l’extrême droite, jusqu’aux propos du personnage Konrad de Marbourg qui ont été « inspirés » par ceux de Manuel Valls à l’époque.

 

Radiant : photoSeth, le héros de nekketsu par excellence

 

Le message a évolué au fil des aventures sans jamais oublier l’humour et l’action habituels des nekketsu, mais cet aspect politique est toujours revendiqué, jusque dans la communication officielle des 10 ans de Radiant qui replace le contexte des débuts, avec les manifestations contre le mariage pour tous et la question de l’immigration. 

Il y a eu plusieurs tournants majeurs dans l’histoire de Radiant. Pour Tony Valente, il y a d’abord le moment où Seth mesure les conséquences de ses actes dans le premier chapitre, après avoir aidé des Sorciers mal intentionnés et affronté un Némésis sans réfléchir à l’impact autour de lui. « On ne naît pas humain, on le devient« , comme lui rappelle d’ailleurs sévèrement sa mentore. L’arrivée d’Hameline, la sorcière maltraitée qui contrôle les Némésis grâce à sa flûte traversière, est également très importante à ses yeux (« Hameline, lorsqu’elle parle, c’est moi !« ).

 

Radiant : photo Une troupe haute en couleur

 

Depuis 2013, l’univers s’est considérablement agrandi avec la découverte de nouveaux territoires (Cyfandir, Bôme, les Royaumes d’Estrie, les États Ponantins…) et d’institutions comme l’Artémis, ce centre de recherches sur les Némésis tenu par des Sorciers, l’ordre des Chevaliers-Sorciers de Cyfandir, ou plus récemment l’Académie de la Hampe qui forme les nouveaux inquisiteurs.

La mythologie elle aussi s’est étendue avec l’introduction du Sidh (une sorte de réalité parallèle où le Fantasia est plus perceptible) ou la forêt enchantée de Caillte en lien avec le Petit peuple. Le récit comprend aussi d’importantes révélations, comme la véritable identité de plusieurs personnages ou le complot visant à l’esclavage de tous les infectés

 

Radiant : RadiantUn long chemin parcouru

BIENtôt la fin de radiant (sauf que non)

Est-ce que les 10 ans de Radiant visent à préparer les fans pour la fin ? Pas vraiment. Un nouveau chapitre important commence avec les premiers spin-offs : d’abord Cyfandir Chronicles, début 2024, puis Fabula Fantasia plus tard dans l’année.

L’idée de Cyfandir Chronicles était au départ pensée comme un autre projet, post-Radiant, mais Tony Valente a finalement changé son fusil d’épaule pour le ramener vers cet univers. Il collaboré pour la première fois avec quelqu’un puisque c’est l’artiste français Naokuren aux dessins :« J’ai encore trop d’idées que j’aimerais développer dans cet endroit qu’il fallait quitter dans Radiant. J’aurais voulu passer plus de temps dans l’école des Chevaliers-Sorciers. Et finalement, c’est ce que j’essaie d’accomplir avec Naokuren au lieu de le repousser à plus tard, on fait un shonen scolaire dans ce contexte particulier« .

 

Radiant : visuel provisoireAperçu provisoire du spin-off Cyfandir Chronicles

 

Cyfandir Chronicles racontera à quoi ressemble l’après-guerre. Après la victoire des Chevaliers-Sorciers contre l’Inquisition, la forêt de Caillte n’est plus magique, et ses habitants doivent reconstruire leur vie. Pour Tony Valente, c’est une autre facette à explorer, notamment autour de la question de l’immigration au sein d’une même culture.

Plus tard en 2024, Fabula Fantasia se concentrera sur la période avant l’apogée de l’Inquisition, avec la découverte d’objets enchantés qui mettent en péril l’équilibre du peuple. Si la magie devient la solution à tous les problèmes, comment décider et agir en tant qu’individu ? Et s’il fallait détruire la magie et l’idée même de héros pour s’en sortir ?

 

Radiant : SethPas encore au bout du chemin

 

Et Radiant dans tout ça ? Le prochain arc est préparé, Tony Valente a déjà en tête ceux d’après… mais la fin approche. « Mon ambition, c’est de finir Radiant. J’ai peur que si je me laisse aller, j’arrive à un point où je m’en fiche. Faire quelque chose pendant dix ans de plus, si peu de monde ne le lit… j’aurai plus beaucoup d’élan pour continuer. Donc, mon objectif, c’est de clore correctement, parce que j’ai la fin en tête, je l’ai depuis le début et j’ai l’impression qu’elle fait sens, je n’ai pas envie de me perdre en route ».

Seul indice : l’auteur cite la fin de Fullmetal Alchemist comme grande inspiration. Ça va, y’a pire.

Ceci est un article publié dans le cadre d’un partenariat. Mais c’est quoi un partenariat Écran Large ?

Rédacteurs :
Vous aimerez aussi
Commentaires
11 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Wolzard92

Quand Mayukawa illustre brillamment faire partie du Front National du manga par sa bêtise et son manque de culture 😉 Radiant a atteint le million de ventes en France. Traduit en plus d’une dizaine de langues dont le Japonais. Anime réalisé par un studio Japonais de renom 😉 Au passage, tu n’es pas Japonais sinon tu saurais parfaitement que Radiant a été encensé par Yusuke Murata ( One Punch Man), Hiro Mashima (Fairy Tail) et bien d’autres.
Albert Camus disait ceci : »La bêtise insiste toujours. » Je te laisse insister 😉
Pour les autres membres du même parti, souffrez d’être désavoués par les auteurs/mangakas Japonais qui sont en faveur de la diversité du manga que vous avez en horreur ✌️
Citation de l’auteur/mangaka Francophone Guillaume Lapeyre (auteur des mangas City Hall, La Brigade Temporelle, Booksterz, Les Légendaires Saga ) sur ce genre de raisonnement. « Alors du coup, Spielberg n’a pas le droit de faire du cinéma, le cinéma c’est français.Noir Désir n’a pas le droit de faire du rock, le rock c’est anglais. On a pas le droit de faire de la moussaka, la moussaka c’est grec. Donc, pour la dernière fois (j’espère) le cinéma, la série télé, les mangas, les comics, la bande dessinée, la peinture, la sculpture, la cuisine, l’architecture et les fabrications en terre cuite : c’est de L’ART, et on s’en contrefout de la nationalité des artistes. »
A l’attention des pseudos puristes Francophones dépourvus de légitimité .
Ce n’est pas à vous de décréter que telle personne n’est pas faite pour faire du manga. Vous n’êtes pas éditeurs, auteurs de bandes dessinées, mangakas et j’en passe. Juste des quidams lambdas donnant un ressenti faux de A à Z. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, faire du manga n’est pas une question de nationalité pour des raisons développées plus haut. Si ça ne vous plaît pas, cela glisse sur la carapace de notre indifférence la plus totale. Petite liste non exhaustive de mangas Francophones histoire de vous montrer que votre réflexion est bourrée de clichés Franchouillards: La Théorie du K.O de Mathieu Reynès, Radiant de Tony Valente, Outlaw Players de Shonen, Green Mechanic de Yami Shin, City Hall de Guillaume Lapeyre et Rémi Guérin, La Brigade Temporelle de Guillaume Lapeyre et François Descraques, Booksterz de Rémi Guérin avec Guillaume Lapeyre et Alexandre Dos Santos, Dreamland de Reno Lemaire, Stray Dog de VanRah, Ayakashi de Vanrah, Burning Tatoo de Manu Niheu, Mourir peut attendre de Alan Heller, Shochû on the Rocks de Said Sassine, Chronoctis Express de Aerinn, les Torches d’Arkylon de Michael Almodovar, Lastman de Bastien Vivès et Balak, L’Equipe Z de Edmond Touriol et Albert Carreres, Head-Trick de Ed et K’Yat , D’Encre et de Feu de Cab et Kta, Pilgrim de Fedoua Lamodière alias Shindo, Ripper de Jero, Space Punch de ZD, Akimno de Djiguito, Clock Striker de Gladisk, Sweet Konkrete de Senchiro Lucifer de Lina Victoria , Rando de Ijenli, Everdark de Romain Lemaire, Versus Fighting de Kalon, O.S.E de Loiki Nihon et Shaos, Les Héritiers d’Agione de Tpiu, Shinobi Iri de Leen, Les Légendaires Saga de Patrick Sobral et Guillaume Lapeyre, Horion de Aienkei et Enaïbi, Wind Fighters de Christophe Cointault, Nako de Tiers et Maxime Massgrau. Certains d’entre eux sont aussi édités au Japon. Et ce côté élitiste nippon graphique que vous invoquez à savoir « Faut être japonais pour faire du manga ! », les professionnels Japonais s’en moquent totalement. Ca aussi, c’est un fait. Les gens comme vous, on en voit à la pelle en convention qui essaient de donner des leçons sur le style graphique d’un manga non fait par un Nippon. Ou alors, ils/elles se cachent derrière leurs écrans en se sentant puissants. Tous les exemples que j’ai cité sont légitimes pour montrer à un maximum de gens qui liront cette échange que faire du manga n’est pas une question de nationalité. Pas pour rien qu’il y’a de nombreux Tremplins mangas organisés désormais (celui des éditions Ki-Oon me vient en tête), très pratique pour décrédibiliser à fond les pseudos connaisseurs et quidam lambdas de votre genre. Surtout quand les oeuvres proposées sont encouragées par les mangakas professionnels Japonais et leurs maisons d’éditions respectives. Deal with it, c’est un fait.
Votre racisme culturel sur la nationalité des personnes devant être mangakas a été détruit par les Japonais eux-mêmes. Period ✌️

mayukawa

Après, Wolzard92 m’a bien fait rire en tout cas, avec son raisonnement basé sur une mentalité française prenant des idées fallacieuses comme quoi l’art n’a pas de nationalité en gros… MDR, si c’était le cas, en 2023, avec les possibilités de communication instantanées et les moyens techniques, et la logique à 1 euro de Mr. Wolzard92, on aurait déjà des mangas made in France publiés au Japon de façon hebdomadaire…

Curieux, non, on a rien.

Le mec… Il plane tellement qu’il en est à se croire dans un monde où l’art des mangas n’a pas de nationalité, et que ce sont les Japonais eux-mêmes qui le disent… Sérieux mdr, à ce stade c’est plus de la désillusion, c’est un cas médical.

C’est comme dire que les comics ce n’est pas un art Américain.

Sérieux, le type il nous pond une liste fondamentalement exhaustive des « mangakas Français », et il croit que ça signifie qu’ils sont tout aussi légitimes qu’un mangaka Japonais lambda? Les gars… Radiant, c’est fondamentalement le top du top en tant que succès mangaka Français, et il n’atteint même pas le million de vente en 10 ans de publication DANS LE MONDE.

Nommer des auteurs publiés, qui « font du manga Français », ça ne veut absolument rien dire en termes d’argumentation sur le débat. C’est même pathétique à ce stade, de considérer que ça signifie être sur une échelle de comparaison. Il n’y a même pas d’échelle.

C’est comme quand Radiant reçoit un prix « international », le prix Daruma… C’est totalement hors de propos, manga international. De base, n’importe quel manga est international dès qu’il quitte le Japon, et le plus petit exploserait en nombres de ventes Radiant.

Mettre en parallèle des choses qui ne sont pas sur la même échelle, ça n’a aucun sens. C’est comme comparer oranges avec des kumquats, et considérer que le mec qui vend des kumquats est légitime de remporter « quel est l’agrume qui est le plus connu ».

Kherv

Jamais entendu parler…

zetagundam

@Wolzard92
T’as oublié l’incontournable « l’ultra droite »

Wolzard92

D’autres membres du Front National du manga s’illustrant ici par leurs pseudos-connaissances. Souffrez d’être désavoué par les auteurs/mangakas Japonais qui sont en faveur de la diversité du manga que vous avez en horreur ✌️

Citation de l’auteur/mangaka Francophone Guillaume Lapeyre (auteur des mangas City Hall, La Brigade Temporelle, Booksterz, Les Légendaires Saga ) sur ce genre de raisonnement. « Alors du coup, Spielberg n’a pas le droit de faire du cinéma, le cinéma c’est français.Noir Désir n’a pas le droit de faire du rock, le rock c’est anglais. On a pas le droit de faire de la moussaka, la moussaka c’est grec. Donc, pour la dernière fois (j’espère) le cinéma, la série télé, les mangas, les comics, la bande dessinée, la peinture, la sculpture, la cuisine, l’architecture et les fabrications en terre cuite : c’est de L’ART, et on s’en contrefout de la nationalité des artistes. »

A l’attention des pseudos puristes Francophones dépourvus de légitimité .

Ce n’est pas à vous de décréter que telle personne n’est pas faite pour faire du manga. Vous n’êtes pas éditeurs, auteurs de bandes dessinées, mangakas et j’en passe. Juste des quidams lambdas donnant un ressenti faux de A à Z. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, faire du manga n’est pas une question de nationalité pour des raisons développées plus haut. Si ça ne vous plaît pas, cela glisse sur la carapace de notre indifférence la plus totale. Petite liste non exhaustive de mangas Francophones histoire de vous montrer que votre réflexion est bourrée de clichés Franchouillards: La Théorie du K.O de Mathieu Reynès, Radiant de Tony Valente, Outlaw Players de Shonen, Green Mechanic de Yami Shin, City Hall de Guillaume Lapeyre et Rémi Guérin, La Brigade Temporelle de Guillaume Lapeyre et François Descraques, Booksterz de Rémi Guérin avec Guillaume Lapeyre et Alexandre Dos Santos, Dreamland de Reno Lemaire, Stray Dog de VanRah, Ayakashi de Vanrah, Burning Tatoo de Manu Niheu, Mourir peut attendre de Alan Heller, Shochû on the Rocks de Said Sassine, Chronoctis Express de Aerinn, les Torches d’Arkylon de Michael Almodovar, Lastman de Bastien Vivès et Balak, L’Equipe Z de Edmond Touriol et Albert Carreres, Head-Trick de Ed et K’Yat , D’Encre et de Feu de Cab et Kta, Pilgrim de Fedoua Lamodière alias Shindo, Ripper de Jero, Space Punch de ZD, Akimno de Djiguito, Clock Striker de Gladisk, Sweet Konkrete de Senchiro Lucifer de Lina Victoria , Rando de Ijenli, Everdark de Romain Lemaire, Versus Fighting de Kalon, O.S.E de Loiki Nihon et Shaos, Les Héritiers d’Agione de Tpiu, Shinobi Iri de Leen, Les Légendaires Saga de Patrick Sobral et Guillaume Lapeyre, Horion de Aienkei et Enaïbi, Wind Fighters de Christophe Cointault, Nako de Tiers et Maxime Massgrau. Certains d’entre eux sont aussi édités au Japon. Et ce côté élitiste nippon graphique que vous invoquez à savoir « Faut être japonais pour faire du manga ! », les professionnels Japonais s’en moquent totalement. Ca aussi, c’est un fait. Les gens comme vous, on en voit à la pelle en convention qui essaient de donner des leçons sur le style graphique d’un manga non fait par un Nippon. Ou alors, ils/elles se cachent derrière leurs écrans en se sentant puissants. Tous les exemples que j’ai cité sont légitimes pour montrer à un maximum de gens qui liront cette échange que faire du manga n’est pas une question de nationalité. Pas pour rien qu’il y’a de nombreux Tremplins mangas organisés désormais (celui des éditions Ki-Oon me vient en tête), très pratique pour décrédibiliser à fond les pseudos connaisseurs et quidam lambdas de votre genre. Surtout quand les oeuvres proposées sont encouragées par les mangakas professionnels Japonais et leurs maisons d’éditions respectives. Deal with it, c’est un fait.

Votre racisme culturel sur la nationalité des personnes devant être mangakas a été détruit par les Japonais eux-mêmes. Period ✌️

Pseudodo

Dans la mesure où l’anime est fait par des japonais, si si l’expression est adaptée !

Fenriss

C’est quoi ces commentaires de gros rageux. je connaissais pas mais ça a l’air cool. Et oui, n’en déplaise aux gardiens du temples du dimanche, si manga désignait à l’origine une bd réalisé au japon, le terme a évolué avec son temps et comprend toute bd réalisé en respectant les codes du manga.

zetagundam

très bien pour l’auteur mais ce n’est pas un manga. C’est une BD Franco-Belge utilisant les codes du manga

Monk

Est on a des nouvelles de la saison 3 de l’animé ?

Billy

10 ans ?? Phénomène ???

PTDR je connaissais même pas!