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Leiji Matsumoto, légende du manga, est décédé ce 13 février 2023 à 85 ans. Il était le créateur d’Albator, son personnage le plus connu chez nous.
C’est un des plus illustres noms du manga et de l’animation japonaise qui vient de nous quitter, comme l’a annoncé la maison de production Toei. Si son nom ne vous était peut-être pas familier, Leiji Matsumoto était jusqu’à encore aujourd’hui l’un des artistes les plus influents de son médium. On lui doit le personnage d’Albator, qui est probablement celui qui le plus marqué notre imaginaire en France. Son œuvre prolifique s’étend toutefois bien au-delà du corsaire de l’espace.
On lui doit un riche univers de science-fiction, qui s’est décliné en de nombreux mangas, séries et films. Jeune prodige dans l’art du manga (qui naissait à peine dans les années 50), il s’est fait publier et repérer pour la première à seulement 15 ans. Un exploit qui lui donnera l’occasion d’être l’assistant d’Osamu Tezuka (Astro Boy, Barbara, Dororo,…), l’artiste surnommé le dieu du manga, et qui fut le modèle de Matsumoto.
Une légende qui en a inspiré beaucoup d’autres
ALBATOR et les autres
Jusque dans les années 60, il parvient principalement à publier en son nom des œuvres destinées aux jeunes filles (shōjo), domaine dans lequel publia également son épouse, Miyako Maki. C’est vers cette époque qu’il se tourne vers d’autres genres, dans lesquels il va connaître ses plus grands succès : le western, la guerre et surtout la science-fiction. Il rencontre son public avec Laramee Tokujô, mais c’est dans les années 70 que son travail va réellement marquer les esprits, et même s’exporter à l’international.
En France, on a par ailleurs découvert son univers pour la première fois à la télévision, avec les adaptations animées de ses mangas de SF les plus populaires. D’abord Albator, le corsaire de l’espace, diffusé chez nous en 1980 sur Antenne 2, puis Galaxy Express 999 (et son générique cultissime) diffusé via le Club Dorothée sur TF1 en 1988.
L’autre adaptation majeure en série d’animation de ses œuvres, Space Battleship Yamato, a longtemps été inédite malgré une annonce de sortie DVD en 2007 et un reboot en 2012.
Une autre corsaire de l’espace (ici dans Galaxy Express 999)
la saga Matsumoto
Alors que ses œuvres connaissent de plus en plus de succès et d’adaptations, et s’exportent à l’étranger, Matsumoto devient de plus en plus prolifique (au point d’engager un grand nombre d’assistants dans sa tâche) et ce jusque dans la fin des années 80. Un même univers semble alors relier la majorité de ses récits et de ses séries, permettant à ses personnages les plus iconiques d’être récurrents d’une histoire à l’autre, et de connecter les intrigues entre elles. Une saga space opera se dessine de plus en plus entre ses mains, à en faire pâlir Star Wars qui n’en est qu’à ses balbutiements de l’autre côté du monde.
En 1992, il dessine et écrit le premier manga de l’histoire à être publié sur internet : L’Anneau des Nibelungen. C’est une nouvelle épopée pour Albator, qui rend hommage à l’opéra de Wagner adaptant La Chanson des Nibelungen (saga mythologique médiévale germanique). Une œuvre remarquable qui repousse encore plus loin la capacité de son auteur à mêler les genres, et à créer une œuvre aux dimensions épiques démesurées.
Albator est adapté en film en 2013 par Shinji Aramaki
En 2001, Leiji Matsumoto réalise le moyen-métrage Interstella 5555, dont l’esthétique rappelle toujours le monde d’Albator et de Galaxy Express 999, et qui sert à illustrer les chansons de l’album Discovery du groupe Daft Punk. Un nouveau succès qui fait connaître à de générations plus jeunes le talent de Matsumoto, et permet à certains d’en faire découvrir toute l’œuvre.
S’il est aujourd’hui un des plus grands noms du manga, et considéré comme l’un de ses pionniers, Leiji Matsumoto restera comme un auteur intemporel, capable de toucher toutes les générations de passionnés de manga (et de science-fiction). Un génie créatif dont on souhaiterait que les personnages et les histoires restent pour les âges.
Si j avais un ocarina je referais la célèbre mélodie bien mélancolique en l honneur de ce grand artiste…
Justement j’hésitais à me faire les 130 épisodes de galaxy express.
A mon albator en caoutchouc toute mon enfance.
Un grand senseï qui s’en va…. dans une époque où les mangas pépites se font de plus en plus rarissimes…
Qui n’a pas rêvé de la série ? Albator son costume ? Son épée ? Le bel Atlantis et ses tiges métalliques pour entrer dans d’autres vaisseaux ?
La musique d’Albator 84 je m’en souviens encore et pas seulement celle du générique
Un suspens comme on savait en faire à l’époque où les dessins animés éveillés davantage les gosses
La version du club dorothée reste la plus adaptée pour les enfants.
La série est disponible en dvd mais seulement en version non censurée, un peu dommage car la scène du début où Albator perd un oeil est assez gore
Triste Nouvelle…Albator ; Capitaine Flam ; Ulysse 31 Et j’en passe ; quelle Magnifique époque…
Terrible nouvelle.
C’est une partie de notre enfance qui part avec ce géant, cet immense artiste.
Repose en paix, Leiji
Triste nouvelle. Un grand monsieur. Et quelle magnifique collaboration avec les Daft.
Le groupe n’est plus. L’artiste aussi. Une page se tourne définitivement.
Je lève mon verre de vin façon Albator à son départ vers la galaxie 999 part le dernier express.
J’étais ultra fan de son personnage emblématique enfant, et amoureux de Nausica son acolyte. Un très grand créateur qui a bercé mon enfance avec son univers si particulier remplie à la fois de poésie, du mélancolie, de guerre spatiale incroyables avec fameux lasers qui sortaient de ses canons de l’Arcadia, mais aussi de personnages sombres ou truculent. Interstella 5555, le meilleur film musicale de l’histoire pour tous ceux qui adorent les musiques électroniques.
So long l’artiste.
Albator 78 et Albator 84 toute ma jeunesse, triste nouvelle. Leiji Matsumoto un géant de l’animation japonaise du grand art.
Un très grand artiste qui aura fait voyager et rêver plusieurs générations.