Cap sur les années 2000 pour WandaVision, qui approche dangereusement d’une fin explosive.
Le jeu de la référence continue dans cet épisode, qui parodie les sitcoms des années 2000, Modern family en tête bien sûr, avec ce que cela implique de regards caméras et de fausses interviews, même si le générique laisse décéler un petit air de The Office. On arrive clairement en bout de course, à moins que Wanda n’invente la sitcom du futur. Logiquement, l’intrigue laisse de moins en moins la place au mystère, et continue à semer quelques twists dans un épisode très bien nommé : « Briser le quatrième mur »
Attention, spoilers !
La maison des idées
Ici, on commence à croire que Kevin Feige a un espion dans la rédaction. Chaque épisode de WandaVision s’amuse en effet à faire mentir nos conjectures artistiques précédentes. Ainsi, nous relevions dans les premiers épisodes une mise en abîme du divertissement cher à Disney, avant que l’épisode 4 n’envoie voler en éclat cette interprétation. Ensuite, nous avions prévu un début de baston dans l’épisode 5, lequel s’est avéré très sage. Enfin, la semaine dernière, nous étions prêt à reconnaître la singularité de la proposition, faisant de l’antagoniste principale la dépression et le deuil de Wanda.
Il faut croire que nous sommes trop optimistes. En réalité, les scénaristes de WandaVision se moquent bien de renouveler la formule du MCU. Au contraire, ils veulent y revenir progressivement, car c’est – selon eux – ce à quoi s’attendent des fans qui ont de toute façon déjà percé tous les mystères révélés dans ce 7ème épisode. Alors que l’émulation de sitcom est de plus en plus réduite à l’ordre du gimmick, voire de l’obligation péniblement héritée des promesses des premières heures, la série opère son plus grand coup de poker jusque ici : maquiller un retour au schématisme ronflant en twist machiavélique.
Naîfs que nous étions, nous présumions que la recherche de méchant était introspective, alors qu’elle était en fait extrêmement classique. Le dévoilement du personnage de Agatha Harkness finit certes d’assoir la cohérence de l’intrigue, mais anticipe la fin de l’ambiguité de Wanda, tout ça pour former des camps qui se mettront assurément sur la tronche à grands coups de CGI dans les deux prochains épisodes. Et ce pari là, on le fait sans sourciller.
Plus globalement, et c’est une fois de plus ça qui motive les amoureux de cet univers, sa présence ouvre un énorme champ des possibles pour la suite des évènements du MCU, et notamment pour Doctor Strange in the Multiverse of Madness ou même le prochain reboot des 4 Fantastiques. Enfin, WandaVision en arrive à l’inévitable question qui oppose les amateurs et les détracteurs de Marvel Studios : une saga dont le principal intêret réside dans ses effets d’annonce vaut-elle qu’on lui accorde un tel temps ? Chacun son avis. Reste que la déception thématique de cet épisode nous a fait choisir notre camp.
A new hero in town
Il convient donc désormais d’oublier les ambitions excitantes de début de saison pour voir WandaVision telle qu’elle est devenue : un produit Marvel ordinaire, offrant une trame pas désagrable à suivre et quelques instants de bravoure sympathiques. Outre le final volontairement sur-explicatif, le grand évènement de ces 30 minutes est l’acquisition des pouvoirs du personnage de Monica Rambeau, qui se transforme en une héroïne bien connue des lecteurs de comics.
Sa longue traversée du champ de force est la meilleure scène de l’épisode, bénéficiant de l’écrasante puissance technique de la firme. Résolument spectaculaire quoique finalement très simple, la scène n’hésite pas à pousser un peu dans ses retranchements une esthétique qui ne demandait que ça, jusqu’à un plan subjectif très joli actant avec audace la naissance d’une nouvelle super-héroïne. Doté d’une certaine force de caractère, le personnage fera assurément une bonne addition à cet univers.
C’est d’ailleurs en elle que les cinéphiles aussi déçus que nous mettent leurs espoirs pour le final de la série, imminent. Avec elle, la sorcière bien aimée et la sorcière mal aimée, le climax de la saison pourrait s’organiser autour d’un triangle belliqueux explosif. À moins que le traitement habituel des scènes de baston du studio ne vienne tempérer un peu les ardeurs. Rien n’est perdu cependant : les premiers épisodes de la saison 2 de The Mandalorian ont prouvé que les super-productions Disney+ pouvaient tout-à fait investir leur budget colossal dans un divertissement pur.
Cet épisode de WandaVision est donc la confirmation que la série se conforme à la formule Marvel classique, scène post-générique à l’appui. Forte de gros cliffhangers voués à alimenter les théories des connaisseurs et de raccords narratifs, elle rentre dans le rang avec panache, mais sans originalité.
« C’est d’ailleurs en elle que les cinéphiles aussi déçus que nous »
Oh oh ça va calme toi petit, et apprend d’abord à faire des critiques poussée avec un peu de recherche sur le sujet avec de te la raconter, si tu n’aime pas demande a tes boss de te donner une autre mission qui correspond mieux à tes talents de » cinéphile »
Comme certains le disent sur d’autres articles je ne comprend pas pourquoi ce site continue à produire des critiques et des articles Marvel alors que c’est flagrant qu’ils ne supportent pas le genre ni la formule ni le studio
Ps: et pour une fois soyez des hommes et laissez les posts qui vous plaisent pas au lieu de les supprimer, je n’ai jamais vu un site qui supprime autant tout ce que ne leur plaît pas dans les commentaires
Bouhhhhh critique de m**d*
Mouais… Bof cet épisode… Si on est fan de Marvel et/ou connaisseur, le final de cet épisode 7 doit faire son petit effet, mais quand on y connais rien c’est tout juste anecdotique. L’apparition de Pietro à la fin de l’épisode 5 était bien plus amusante pour un néophyte.
Très méchant, de la mm manière que votre critique raciste de black panther
Mouais, c’est bien maigre tout ça, heureusement que Olsen a un certain sens de la comédie… cela reste une série anecdotique sans grande ambition (pour préparer le prochain film, qui lui-même va préparer la prochaine série, etc.) Il en faudra plus pour attirer les abonnements…
Les mecs, pourquoi diable lisez-vous des critiques de films et séries si à chaque fois qu’elles ne vont pas dans votre sens vous lâchez des méchancetés gratuites ? Je trouve que vous êtes de gros vilains malappris. Voilà c’est dit, bouuuuh.
Encore un torchon signé ecranlarge.
Nb, le long final sur explicatif est un tribute au générique de »the Munsters ».
Une fois de plus une critique typique des critiques pseudo-élitiste franco-français qui ne seraient pas foutus de voir une révolution même si on leur agitait une guillotine sous le nez.
Un excellent épisode, dans la parfaite logique de tout ce qui a été amené jusque-là. À la fois drôle, inquiétant, émouvant. Avec une Elisabeth Olsen qui nous montre une fois de plus sa capacité, toute en subtilité, à s’adapter aux différentes variations de son personnage en fonction des époques.
Perso. J’adore et je trouve l’histoire très bien. Si vous aimez pas le mceu, je n vous force pas à regarder.
Cette série est entre endgame et Spiderman far for home.
Donc il faut garder quelque logique.
Et le twist de fin avec un pietro( vrai ou faux?) méchant. Top épisode pour moi.
On ne peut pas reprocher à une série Marvel d’avoir un minimum de côté « Marvel classique », ça n’a pas de sens !