L’enfer vert She-Hulk : Avocate atteint enfin son dernier épisode. Est-ce que Marvel récompense notre courage avec une bonne conclusion ?
She-Hulk aura été un chemin de croix pour beaucoup, un plaisir (masochiste) pour d’autres. Les huit épisodes avaient une histoire relativement peu présente, un humour qui décédait un peu plus chaque semaine, et même le retour de Daredevil (Charlie Cox) sauvait à peine l’ensemble. Passer à côté d’un projet de qualité était moins problématique que de foirer son point de vue sur le féminisme. On n’attendait donc plus rien de cette fin de saison si ce n’est d’enfin clore ce pénible chapitre du MCU sur les aventures de l’avocate Jennifer Walters (Tatiana Maslany), et de son monstre aux courbes athlétique. Et si Marvel cachait une bonne surprise tel un baroud d’honneur ?
Attention, quelques spoilers se trouvent dans cette critique !
Tes neurones quand tu es arrivé au bout de la série
D&Co-mics
Depuis son pilote, Jennifer Walters traversait des épreuves qui l’ont aidé à accepter son alter vert, cependant jamais la série ne lui trouvait de véritable enjeu. Ce défaut s’incarne par l’absence d’ennemis qui lui permettent de valoriser sa force et donc de faire ressentir à Jen ce nouveau pouvoir fantastique qu’elle possède. Que ce soit Titania ou les Démolisseurs, ils ne présenteront jamais une vraie menace. Ce manque de rebondissements peut se voir comme un désir raté de tutoyer l’esprit des comics des années 90 où les aventures de l’héroïne sont majoritairement sans conséquence et dans un format feuilletonnant.
La créativité des comics de John Byrne se met plutôt en images lorsque la super-greenoïne démolit le quatrième mur, cette barrière théorique entre le monde fictif de l’œuvre et le spectateur. Pour la première fois dans She-Hulk, ça a un intérêt et l’ambiance délirante du comics prend enfin forme. Les cases que She-Hulk déchire sont troquées pour les miniatures de la page d’accueil de Disney+ qu’elle brise.
Kevin Feige grand vilain de la série ?
Après avoir raconté des dizaines d’histoires, Marvel Studios écrit donc la sienne en mettant en scène ses coulisses fictives, et d’une fadeur encore jamais atteinte dans le MCU. Cette séquence sympathique ne sert qu’à encenser le studio et ce qu’il a accompli, lui-même s’écrivant comme une multinationale que pourrait posséder Tony Stark, ou l’un de ses ennemis. C’est suffisamment drôle et inattendu (parce qu’on n’espérait plus rien de la série) pour être efficace. D’autant que le gag sert d’acte final et rompt avec les conclusions habituelles, dans la forme seulement.
On arrive en effet au générique avec l’impression que ce qui devait arriver est arrivé sans grand bouleversement dans la vie de Jennifer. Comme dans un schéma classique de parcours du héros, Walters retourne à sa situation de départ plus forte et confiante dans une conclusion aux airs de feel good movie. La dernière scène est rayonnante dans sa lumière et dans le sourire des acteurs ayant survécu aux huit épisodes précédents. Le sentiment de joie qui parcourt alors le spectateur trouve deux origines : l’impression d’être un otage bientôt relâché et voir le charisme de Tatiana Maslany resurgir. Ainsi, She-Hulk n’a pas payé le prix pour son voyage initiatique, mais en tire tous les bénéfices.
incel-ligencia
C’était le sujet de la série depuis le début : le besoin pour l’homme de contrôler l’image de la femme. Maintenant que l’Intelligencia est montrée, cette organisation masculiniste s’attaquant à She-Hulk parce qu’elle est… une femme plus forte qu’eux, cela offrait l’opportunité de personnifier concrètement ce problème, et d’en faire un ennemi intéressant pour Walters.
Car le groupe ne demande pas de muscles pour les vaincre, puisqu’il réunit des civils désarmés, écervelés et cruels, mais aussi valeureux que des haters sur Twitter – clairement la cible de la série. Un combat qui a donc tout pour être passionnant dans une série super-héroïque où la force surhumaine de son personnage est inutile.
Pourtant, comme depuis son premier épisode, tout est express. Le combat intérieur de She-Hulk pour ne pas propulser au grenier d’une baffe chacun de ces hommes à la virilité fragile est plié en quelques scènes. La réalisation est incompréhensible dans son utilisation de l’espace, alors que l’intrigue précipite cette confrontation pour vite la désamorcer. On en arrive même à un point où (ces mots ont été durs à écrire) on souhaiterait un ultime épisode qui s’en prendrait réellement à l’Intelligencia, puisque la résolution est laissée en hors-champ, avec une fin ouverte.
insipide she-hulk
Ce qui ressort de ce final et de toute la série est que She-Hulk esquive ses sujets. On peut citer les boutades visant Kevin Feige, le PDG du studio, qui le moquent avec politesse tel un professeur victime d’un gentil sketch par les fayots de la classe. Chaque blague manque d’autodérision pour susciter un rire franc. Les effets spéciaux couteux et l’économie de travail pour les artistes en effets spéciaux sont mentionnés, mais c’est pour mieux teaser le prochain film (aucune surprise, c’est Black Panther : Wakanda Forever).
L’exemple le plus probant est avec les hommes de l’Intelligencia où peu de répliques illustrent la mentalité de ces idiots tristement réalistes. Que ça vienne de Marvel Studios ou Jessica Gao, la scénariste et showrunneuse, il y a un manque d’audace dans ces dialogues qui devraient crisper une personne normale et nous donner envie que She-Hulk dévisse la tête de chacun de ces masculinistes.
Et si l’ego de certains mâles était atteint avec peu – une She-Hulk qui beugle « Hommes » en tapant du pied suffisait à les faire suer –, la série reste bien trop timide dans son traitement du sujet. On n’attendait pas d’elle de tenter autant que Men de Alex Garland ou Don’t Worry Darling de Olivia Wilde, mais sa caricature des hommes n’acceptant pas d’être l’égal de la gent féminine stagne dans un pH neutre plutôt qu’acide. Le ton du récit permettait justement de mettre les pieds dans la gueule des misogynes avec provocation, d’autant plus que She-Hulk en fait des tonnes ailleurs, la déception est donc totale.
La série se conclut comme elle a commencé, sur une note sympathique, mais oubliable avec un fond qu’elle aurait dû prendre à bras le corps. En résulte un titre du MCU à peine divertissant quand il arrive à faire rire, et se réfère suffisamment aux comics pour donner l’impression d’en être l’adaptation. Ici et là traînent des traces d’une She-Hulk qui aurait pu être géniale, et la minute d’introduction de cet épisode à la manière du feuilleton The Incredible Hulk de 1978 est l’exemple de ce potentiel en miettes.
She-Hulk : Avocate est disponible en intégralité sur Disney+ depuis le 13 octobre 2022
Pardon mais c’est quoi le ton de cette chronique qui se plaint que la série est pas assez misandre ? On s’autorise tout sous prétexte d’avoir de belles victimes très très victimes et des gros bourreaux très très bourreaux maintenant ?
La série se permet d’avoir
Pire introduction de vilain : Titania. D’où tu viens, pourquoi tu te bas, qu’elles sont tes motivations, d’où tu sors tes pouvoirs? On sait pas, on s’en bat.
Pire introduction d’une équipe de vilains: les démolisseurs. Dois-je développer ?
Pire introduction d’un film ou série : Hulk et son intrigue hors Terre.
Pire introduction de super héros : le fils de Bruce, je te l’introduis entre le burger et le dessert.
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The
f**k
Voilà pour ceux qui veulent des arguments.
Pire série Marvel.
Je suis un fan des comics Marvel. J’ai apprécié certaines adaptations de Marvel qui ont été capable de retranscrire à l’écran l’univers extraordinaire crée depuis des décennies dans leur comics. Bien sur ce sont des comics, ce ne sont pas des prix nobels de littérature, donc vouloir y trouver autre chose que des histoires simples et sans prétention relève de la pure mauvaise fois.
Ceci étant dit, She hulk est de loin la pire série Marvel jamais montrée à l’écran, pire encore que la calamiteuse série inhumans qui de l’avis général était une grande déception. Cette série est la pire, non pas parce qu’elle était annoncée comme humoristique mais bien parce qu’elle n’est pas drôle. Les blagues sont lourdes et affligeantes de stupidité comme Marvel commence à en prendre l’habitude à l’instar d’un love and thunder. Cette série était vendue comme une série juridique mais est totalement incapable de retranscrire ne serais qu’un minute d’un procès digne de ce nom. Les affaires traitées vont du divorce d’un crétin immortel au mauvais fonctionnement du costume d’un pseudo héros incapable de l’utiliser. En matière d’intrigue juridique, on ne peut pas dire qu’on atteint les sommets. le 3 e volet de cette série est qu’elle est censée être une série de super héros, fond de commerce de Marvel et même là le compte n’y est pas. Entre les lamentations permanente de l’héroïne amidonnées aux clichés machistes les plus basiques et un égaux centrisme omniprésent , la super héroïne ne fait pas preuve de la moindre fibre héroïque. Le grand renfort de Daredevil arrivé à la rescousse pour retenir l’attention des fans , ne permet pas non plus malgré quelques séances acrobatiques rafraichissantes de sauver la série. Bref, Une grande déception de plus. Le plus inquiétant et qu’il semble que ça devienne le standard de Marvel chez Disney, pour les séries tout le moins.
Ou bien Disney a créé cette série pour se payer les haters de votre espèce. Ceux qui voient tous les films et séries mais les critiquent systématiquement. Mais aucun mot sur ce sujet. Me dites pas que vous n’avez pas vu qu’il s’agit d’un énorme troll.
Cette série a été annoncée des le début comme une « comédie juridique » a la Ally Mc Béal et c’est ce qu’elle est donc si tu la regardes pour ça c’est réussi.
Après si t attends des combats avec des super vilains t es déçu, si t’attends un Marvel avec plein de FX géniaux t’es déçu si t’attends un scénario calibré MCU t’es déçu.
Le problème d’écran large c est que quoique présente Disney aucun Marvel n’aura grâce à leurs yeux.
Arrêtez donc de vous forcer à écrire sur Marvel allez vous palucher sur vos films prétendument intello que vous ne pouvez vous empêcher de citer pour comparer…et laissez nous kiffer au lieu de nous traiter de débiles quand on aime.
@cidjay
Le commentaire dans lequel @simon Riaux a dit que la subjectivité n’existe pas était 100% ironique.
Ce commentaire répondait à Sandy qui disait que c’était dommage que l’article soit écrit avec tant de subjectivité.
Ce a quoi Simon Riaux a répondu :
« Tout comme la petite souris, le père-Noël et Batman, la subjectivité n’existe pas. »
C’est clairement sarcastique et second degré.
Bien à vous,
Maurice.
Un dernier épisode assez inattendu, qui a le mérite d’expédier la conclusion de manière plus fine et moins téléphonée qu’elle n’y paraît. Mais du coup si j’ai globalement apprécié la série pour son côté rafraîchissant et qui sort des sentiers battus, là je suis un peu resté sur ma faim…tout ça pour ça quoi
J’ai vraiment du mal a comprendre ceux aui n’aiment pas cette serie car tout le monde l’insulte sans donner de reel argument mais vous avez oublier un peu l’essence un peu de marvel ça a commencer avec des comics et comme dc c’est partie plus ou moins dans pleins de directions debiles mais vu que ce n’etait « que pour les enfants » ça passait tel que pour ne citer que ce que j’ai en tête « le chien de batman crache des flammes.. » ou bien « un nouveau mechant de spiderman qui controle des dinosaures.. » bref je veux dire il y a bien pire alors arrêtez de pleurer merde contentez vous de ce que vous avez
Pas vu de série estampillée Marvel aussi nulle depuis Iron Fist.
Pourtant je trouve l’actrice très agréable.
Mais alors les blagues pas drôles, les face cam gênantes, les vilains, les intrigues, les dialogues d’avocats d’école primaire…
Wow! J’ai mal à mon Daredevil.
Moi qui suis un vieux fan des comics depuis les années 80. Je sais que chez Marvel il y a toujours eu des séries mineures mais sympathiques, rafraîchissantes. Celle ci en fait partie. Je suis toutes les séries Marvel et on retrouve bien son univers à Miss Hulk, alors que Moon Knigt à été une purge jusqu au bout. Je m en faisais pourtant une joie.
J aime le ton décalé et sans prétention de Miss Hulk comme de Miss Marvel. De plus cela aborde de vrais sujets de société.
Il en faut pour tous les goûts mais de la baston à tout va sans réflection cela me lasse.
Continuer à nous faire des séries variées comme ça il y en aura pour tous les goûts.
LA pire série Marvel , je suis bon publique, mais regarder une chaudasse peinte en vert plaidant comme un concombre de mer, c’était trop pour moi, j’ai tenu jusqu’au 4 eme épisodes, ensuite j’ai décidé de colorier avec un feutre vert ma poupée gonflable pour me venger…