Après la coupure hivernale, il est temps de retrouver Legends of Tomorrow. Petit rappel avant de rejoindre les légendes de demain !
RETOUR SUR LA PREMIERE SAISON
Legends of tomorrow a été lancée en 2016. On y retrouve des personnages issus des séries Flash et Arrow (Atom, White Canary, Hawkman, Hawkgirl, Firestorm, Captain Cold et Heatwave), réunis sous la houlette de Rip Hunter, un voyageur temporel venu du futur qui est revenu dans le passé pour neutraliser le tyran immortel Vandal Savage.
Rip Hunter, voyageur temporel venu dans le passé pour sauver le futur
Dans la première saison, l’équipe des Legends a voyagé dans le temps pour trouver le moyen d’empêcher la montée au pouvoir de Vandal Savage. Ils finissent par vaincre le tyran et ses alliés, avec toutefois des pertes dans leurs rangs. Malgré ses effectifs réduits, Rip Hunter décide que son équipe doit remplacer les Maîtres du temps et devenir les nouveaux gardiens de l’Histoire.
L’équipe des Legends of Tomorrow pendant la saison 1
DES DEBUTS MITIGES
Legends of tomorrow s’intéresse de très près à ses personnages, trop peut être. Il est en effet reproché à la série de trop se focaliser sur les problèmes des personnages et de diluer son intrigue dans la longueur.
Mais comme ses grandes soeurs (Flash et Supergirl), la série produit néanmoins le même spectacle raffraichissant. Elle peut compter pour cela sur un casting sympatique. Les acteurs s’amusent et leur complicité est évidente à l’écran. Si les personnages issus des deux séries ont tous leur rôle à jouer, mention spéciale au duo Wentworth Miller / Dominic Purcell (Captain Cold / Heatwave) qui domine toutes les scènes où il est présent. Quant à Rip Hunter, incarné par Arthur Darvill (qui retrouve les voyages temporels après Doctor Who), il est tout simplement impeccable et très juste dans son rôle de voyageur du temps.
Captain Cold et Heatwave, le duo de choc des Legends
Les effets spéciaux sont le point faible de la série qui n’a de toute évidence pas le budget de ses ambitions. On ressent à chaque instant le travail astucieux de la production pour limiter le recours à des effets trop coûteux, que ce soit au niveau de l’intérieur du Waverider (le vaisseau des Legends) ou des justifications un peu légères sur la non utilisation de Firestorm sous sa forme flamboyante.
Firestorm, très efficace mais trop rare. La faute à des effets spéciaux trop coûteux ?
NOUVELLE SAISON, NOUVELLES TETES
Rebondissant sur la séquence de fin de la première saison, la seconde saison permet de retrouver la JSA. L’équipe des Legends a pour mission de repérer et corriger les aberrations de l’Histoire, et rencontre donc l’équipe oubliée de super héros de l’âge d’or à l’occasion d’un voyage dans le passé. Rip Hunter ayant disparu, il y a des dissensions au sein de l’équipe pour désigner un nouveau chef. Les nouveaux adversaires de l’équipe sont Damien Darhk (déjà présent dans la première saison) et le Reverse Flash sous sa véritable apparence d’Eobard Thawne, qui recherchent de mystérieux artefacts.
La Justice Society of America – JSA -pas franchement enthousiaste de rencontrer les Legends
Deux nouveau membres ont rejoint l’équipe : Vixen, membre de la JSA qui les a suivis pour venger la mort d’un de ses équipiers dans le passé, et Steel, qui est un historien ayant aidé à retrouver les Legends au début de la saison et qui a acquis des pouvoirs par la suite. De son côté Martin Stein (une des deux “moitiés” de Firestorm) souffre des effets d’une altération de l’histoire et se retrouve père d’une jeune femme.
Une petite altération du passé et hop ! Une fille pour Martin Stein !
A l’occasion du crossover avec Supergirl, Flash et Arrow, les Legends ont interrompu leur mission pour venir aider leurs compagnons. Ils les ont mis en garde contre Barry Allen et ses altérations du temps, suite à un message du futur trouvé dans le Waverider. L’équipe joue un rôle déterminant dans la défaite des Dominators, et retourne à sa mission de protection du temps une fois ceux-ci vaincus.
Les Legends face aux Dominators
Soulignons au passage que le crossover doit l’un de ses moments les plus drôles à un membre des Legends : Supergirl à l’occasion d’une conversation surréaliste avec Heatwave.
Kara regrette très probablement d’avoir posé la question !
Lors de la coupure hivernale, il est révélé que le Reverse Flash est à la recherche de la Lance de la destinée, un puissant artefact capable de réécrire la réalité. Pour y parvenir, il lui faut donc retrouver Rip Hunter, porté disparu depuis le début de la saison et qui semble être devenu réalisateur de films dans les annés 60.
MAIS DANS LA CONTINUITE
La seconde saison a les qualités et défauts de la première. Même si un effort semble avoir été fait pour améliorer les effets spéciaux, le récit craque encore sous le poids de son ambition et de son manque de budget. Le spectateur un peu regardant sourira devant un château de la Renaissance Française représenté par une villa du sud de la France tout à fait contemporaine ou certaines pièces du Waverider qui ressemblent plus à l’intérieur d’un bâtiment qu’à un vaisseau spatial.
Le Waverider ressemble à un vaisseau tant qu’on y entre pas
Cependant cette saison est aussi sympathique que la première. Les nouvelles têtes qui figurent au générique (Damien Darhk, Reverse Flash, Steel, Vixen et même Malcom Merlyn) renouvellent les intrigues. Les différentes époques (à part la Renaissance) sont plutôt bien reconstituées, et sont souvent l’occasion de petits clins d’oeil amusants (le début de l’épisode dans les années 80 très influencé par Miami Vice) ou de vannes bien senties des héros sur tel ou tel détail de l’époque visitée.
C’est par conséquent avec le même plaisir un peu naïf que nous les retrouvons cette semaine.
Les méchants de la saison 2 en font voir de toutes les couleurs à nos héros
En partenariat avec Watchtower Comics
Carrément
Entièrement d’accord avec vous, cette série tout aussi sympathique que Flash en a les même défauts (budgets pas en raccord avec les ambitions) mais procure un attachement certain grâce à ses comédiens et des scénarii rocambolesques dignes des sérials…