Zéro est une série de super-héros ado produite en Italie, qui suit un jeune homme doué d’un pouvoir d’invisibilité.
Au cœur d’un quartier pauvre de la ville de Milan, Omar (Giuseppe Dave Seke) est un jeune adolescent noir qui essaye de vivre sa vie et de s’assurer un avenir. Il a la particularité d’avoir un pouvoir fantastique : il peut devenir invisible. Plutôt solitaire, il commence un jour à se faire des amis et se met alors à utiliser son don pour les aider à régler leurs problèmes, et pour protéger son quartier. Un mystérieux ennemi, qui semble lui aussi invisible, y sème en effet le désordre depuis peu.
Abordant des sujets tels que la pauvreté et la délinquance dans l’Italie actuelle, ou l’intégration parfois difficile, Zéro est avant tout une série qui suit les aventures d’un groupe d’adolescents. Ses personnages vivent des péripéties, mais sont aussi confrontés à des problèmes de leur âge. C’est également une série de super-héros : progressivement, Omar son protagoniste central commence à porter un costume, constitué d’un maillot de foot sur lequel trône le chiffre zéro.
Le héros en costume et en action
Zéro est une série fantastique créée par Menotti, connu pour son travail comme co-scénariste sur On l’appelle Jeeg Robot, film de super-héros et d’action à l’italienne très remarqué à sa sortie en 2017. Le cinéma italien a été particulièrement amateur d’histoires de justiciers durs à cuire à l’époque du western spaghetti : On l’appelle Trinita, film de 1970 avec Terence Hill, reste un bon exemple.
Et on a pu observer un retour de cette tendance dans les années 2010-2020, mais avec des super-héros : la série de comic-books Diabolik a, par exemple, été adaptée en film en 2020 (un blockbuster à l’italienne pas encore sorti du fait de la pandémie). L’histoire de Zéro est, d’autre part, très proche de celle du film fantastique italien Le Garçon invisible, sorti en 2015.
La bande-annonce de Zéro dévoilée par Netflix laisse deviner une série assez travaillée et ambitieuse sur le plan esthétique. Elle semble riche en péripéties et en action. Mais elle semble vouloir mettre l’accent surtout sur le rythme, sans doute afin d’accrocher tout de suite son public. Son audience visée semble en tout cas claire : les spectateurs adolescents de Netflix sont sa première cible.
À la production, on retrouve Marco et Nicola De Angelis, qui se sont illustrés en produisant Baby, série sortie sur Netflix qui suivait deux adolescentes issues des classes riches de Rome, commençant à ne plus respecter aucun code et à vivre dangereusement. Une série à succès, comptant trois saisons. Parmi les interprètes de Zéro, on retrouve Beatrice Grannò (vue dans la série Doc) ou Frank Crudele (vu dans Boardwalk Empire).
Zéro est disponible sur Netflix depuis le 21 avril 2021.
Être marié à une colombienne ou installer des puits en Afrique n’empêche pas d’être raciste ou xénophobe. C’est toujours un peu le coup du « j’suis pas raciste, j’ai un copain noir ! ».
Tant que certains continueront de choisir de se cultiver en fonction de l’origine des oeuvres ou de la couleur des artistes, c’est la preuve que le racisme existe toujours. Tant que la couleur d’un acteur gênera, c’est le signe que la xénophobie existe toujours.
Concernant l’esclavagisme, y a pas à tortiller : avant l’Occident, aucune société n’avait exploiter et violenter à une échelle aussi grande un autre peuple ; aucune société n’avait pousser aussi loin l’exploitation des humains ; et aucune société ne s’était enrichie à ce point en réduisant en esclave d’autres humains.
Ce qui compte et importe, ce n’est pas de savoir qui a commencé : on n’est pas à la récré gamin ! Ce qui importe, c’est l’échelle : l’Occident a battu tous les records et a été le dernier peuple à pratiquer un crime qui n’existait pratiquement plus ailleurs.
Marié à une colombienne, associé à un guadeloupéen, j’ai monté des entreprises à but non lucratif en afrique noire, notamment pour mettre en place des puits pour extraire de l’eau.
Cette précision pour dire que je suis pour la diversité au niveau mondial.
Par contre, la remarque de Voyagiste est pertinente. Un jeune homme d’origine noire qui agit en Italie ? Comme le « lupin » noir d’un comique (enfin il paraît que c’est un humoriste) pour la France, cela devient agaçant de nous faire avaler de force qu’on doit laisser à vau-l’eau notre Histoire et accepter que nous les blancs ont doit la fermer car nous sommes les méchants de l’Histoire.
Faudrait peut-être que les premiers esclavagistes sur la Terre sont les peuples de Mésopotamie et ensuite les grands royaumes africains, pendant plus d’un millénaire. Nous européens l’avons fait durant 250 ans.
Bref, le pitch de la série est intéressant mais là faut arrêter. Perso et c’est mon droit en tant qu’individu libre, je ne regarderais pas cette série.
Concernant lupin, malgré la presse qui encense la série, ca fait un gros flop en réalité.
@redaction parce-que sérieusement pour vous c’est un maillot de foot ça ce débardeur de basket-ball ?? ^^