À sa sortie, Sex and the City était une révolution, mais peut-être pas aussi féministe et moderne que ce qu’on pensait.
En 1998, Sex and the City débarquait sur HBO comme une petite bombe, révolutionnant le paysage télévisuel grâce à un discours décomplexé sur la sexualité, ce qui était alors plutôt très inhabituel. Depuis, une ribambelle de séries a brandi l’étendard de cette série pour s’inscrire dans sa continuité, que ce soit Girls avec ses élucubrations amoureuses, Gossip Girl et ses tribulations sur la upper society New Yorkaise ou encore Emily in Paris et sa vision fantasmée de la vie dans la capitale française.
Sauf que, rien qu’à la lecture de ces titres, on se rend bien compte que le propos de Sex and the City n’était peut-être pas aussi moderne et révolutionnaire qu’elle ne le semblait. Si elle se voulait novatrice, voire féministe, elle a ouvert la porte à des séries parfois encore très stéréotypées.
Quand tu apprends que Sex and the City est pas féministe
Cette idée, celle de ne pas voir en Sex and the City un propos si nouveau que ça, c’est celle qu’a défendu Candace Bushnell, autrice du livre dont est tiré la série, dans une récente entrevue avec New York Post :
On n’en parle jamais, mais voici ce à quoi les femmes doivent réfléchir : vous pouvez accomplir beaucoup moins de choses lorsque vous vous reposez sur un homme. Finalement, le message de la série n’est pas très féministe. »
La romancière a continué en abordant l’absence de Kim Cattrall (la géniale Samatha, et seul vrai atout féministe de la série) dans le reboot moderne, qui avait moins l’air d’être un sujet que l’avidité de la chaîne. D’après Candace Bushnell, HBO n’hésitera pas à exploiter le filon de la série jusqu’au bout, comme avec Gossip Girl et son reboot finalement.
Olala les tocardos
Candace Bushnell est, manifestement, très contradictoire. En 2019, elle disait l’inverse et confessait même en souffrir :
https://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-7295837/s*x-City-writer-admits-regrets-choosing-career-having-children.html
« La réalité, c’est que trouver un mec n’est sans doute pas le meilleur choix d’un point de vue économique sur le long terme »
L’inverse peut être tout aussi vrai non ?
Après c’est sur question violence ça se pose là, les hommes ont une sacré longueur d’avance.
Mais dans s*x and the city, l’idée était de trouver THE mec qui a tout pour lui … mister Big, un gros cliché de la réussite américaine à lui tout seul qui n’est pas fait pour satisfaire une femme.
De toute façon personne n’est fait pour satisfaire quelqu’un, l’idée qu’on a une moitié qui nous complète quelque part sur terre est totalement utopique et malsaine, on devrait déjà apprendre au plus tôt à être heureux et épanouie seul, le monde s’en porterai bien mieux non ?! Qui a dit que j’étais romantiquement blasé … lol
Et pourtant certaines histoires d’amour au ciné me fond fondre.
Rester seule, prendre 100 kg et adopter une myriade de chats, n’est pas très féministe non plus.
C’était son ton et ses thématiques qui étaient un tour de force pour l’époque.
Aujourd’hui, d’autres ont fait comme elle.
Et en effet, ça n’a jamais été particulièrement féministe.
Après tout, toute la série tourne sur des femmes qui veulent se trouver un gars (hormis Samantha, et limite Miranda mais elle finit marié avec enfant donc tout va bien ^^)