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Daredevil : la série Netflix critiquée par le showrunner de la suite Born Again

Par Déborah Lechner
27 janvier 2025
Daredevil : la série Netflix critiquée par le showrunner de Born Again © Canva Netflix/Disney+

Dario Scardapane, le showrunner de Daredevil : Born Again, s’est montré plutôt critique envers la série Daredevil de Netflix.

Charlie Cox reprendra bientôt le costume du démon de Hell’s Kitchen dans Daredevil : Born Again qui officialisera enfin son arrivée dans le MCU après ses apparitions sporadiques dans Spider-Man : No Way Home et She-Hulk. Plutôt qu’un reboot, la nouvelle série Disney+ de Marvel s’inscrira dans la Phase 5 de l’univers, mais aussi dans la continuité de la production Netflix de Drew Goddard.

Le public assistera donc au retour de la plupart des personnages liés à Matt Murdock (Frank Castle, Karen Page, Foggy), mais aussi des excès de violence devenus la marque de fabrique et l’argument de vente de la précédente mouture.

La version de 2015 n’était en effet pas avare en bastons nerveuses et exécutions barbares. Difficile d’oublier le fameux plan séquence dans le couloir ou ce violent tête-à-tête qu’organise Wilson Fisk entre un ennemi russe et une portière de voiture. Le pari de Born Again sera donc de retrouver la noirceur et la brutalité inhérentes au héros, mais aussi de corriger les lacunes de Daredevil, comme l’a expliqué le showrunner Dario Scardapane qui s’est montré plutôt critique à son égard.

COGNE ET TAIS-TOI

La bande-annonce de Daredevil : Born Again promet une violence sèche plus poussée que dans la série Echo et moins récréative que dans le dernier Deadpool & Wolverine (premier film du MCU interdit aux mineurs non accompagnés d’un adulte). Auprès de SFX Magazine, le showrunner a aussi promis qu’il y aurait plus de séquences d’action, et un peu moins de blabla :

« ll y a plus de fun dans les moments avec les personnages et beaucoup moins de nombrilisme qu’avant. Dans ses meilleurs moments, la précédente série était fantastique. Dans les pires, on avait deux personnages dans une pièce qui parlaient de ce qu’est un héros. J’ai l’impression que c’était comme ça, je ne suis pas en train de me moquer. C’est juste que je ne voulais pas entendre des personnages s’appitoyer sur leur sort. Je voulais les voir agir. »

Daredevil : Born Again
Un costume rouge pour cacher le sang

Pour étayer son propos, Dario Scardapane a pris comme exemple son expérience sur la série The Punisher de 2017, dont il était un des scénaristes et producteurs exécutifs :

« Une de nos règles, c’était d’allonger les scènes. Vous aviez ces longues scènes de cinq pages où les personnages discutaient pour faire de la place entre ces séquences d’action massives. Les choses ont évolué de façon à ce qu’on puisse réaliser de grandes séquences d’actions à un rythme beaucoup plus soutenu. »

En même temps, la prochaine fournée devrait avoir un format plus restreint que l’ancienne, ce qui devrait obliger les scénarios à passer la seconde. Les trois saisons de la série de 2015 comptaient chacune 13 épisodes, contre neuf pour cette première saison de Born Again (bien qu’on ignore encore leur durée). Reste à voir si le découpage sera moins formaté et l’écriture moins programmatique que dans la plupart des séries de la plateforme (Marvel et Star Wars confondus) et si le public sera bel et bien au rendez-vous étant donné qu’une saison 2 a déjà été commandée.

La saison 1 de Daredevil : Born Again sortira sur Disney+ à partir du 4 mars prochain.

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