À sa sortie du "cocon Marvel", Robert Downey Jr. se serait senti "vulnérable", mais ne regrette rien

Si l'après Marvel a été compliqué pour Robert Downey Jr., il continue d'affirmer que son Iron Man était l'un de ses meilleurs rôles.

Au vu de l'aisance avec laquelle l'acteur a porté le MCU sur ses épaules tel un Atlas, il semble difficile d'imaginer qui que soit d'autre camper le rôle d'Anthony Stark. Et pourtant, aussi fou que cela puisse paraître, Marvel ne voulait initialement pas de Robert Downey Jr. à l'affiche du film. Finalement, la ténacité de Kevin Feige a eu raison des plus sceptiques, et le premier Iron Man a engrangé quelque 744,8 millions de dollars (en comptant les ventes et locations de supports physiques).

Par la suite, Robert Downey Jr. a renfilé l'armure à neuf reprises jusqu'au poignant sacrifice final de son personnage à l'occasion du troisième acte d'Endgame (lequel est, pour rappel, le deuxième plus gros succès au box-office mondial avec 2,7 milliards de dollars de recettes en 2019). Et depuis, il semblerait que l'estampille soit en chute libre aux départements critiques et commerciaux. Comme quoi.

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De marvel à oppenheimer

Et il semblerait justement que la rupture entre le studio et l'acteur n'ai pas été des plus aisées à vivre pour ce dernier non plus. En effet, Robert Downey Jr. a récemment confié au micro du podcast Literally! présenté par son homologue Rob Lowe s'être senti "vulnérable" au sortir du "cocon Marvel". Un sentiment probablement d'autant plus conforté par le terrible échec du Voyage du Docteur Dolittle :

"Je me suis senti si vulnérable après avoir été dans le cocon de Marvel – et je pense y avoir proposé l'une de mes meilleures performances, mais ça a été un peu négligé à cause du genre. Je me suis fait une faveur cela dit, dans la mesure où je me suis vraiment fait couper l'herbe sous le pied après ça, et ça a complètement évaporé tout sentiment de confiance et de sécurité. Ça m'a rouvert à l'apprentissage. Et le truc le plus fou, c'est que l'on dit toujours que le Nolan vient à l'élève lorsque ce dernier est prêt. Enfin, je veux dire, le professeur vient à l'élève. Et c'est ce qu'il s'est passé."

"Witness me"

En effet, il n'est guère utile d'insister plus que de raison sur le succès d'Oppenheimer, dernier projet en date du susmentionné Christopher Nolan. Si le film a généré pas moins de 948,7 millions de dollars au box-office, il a surtout offert à Robert Downey l'un des rôles les plus puissants de sa carrière, là où beaucoup estimaient que l'image de Marvel en avait terni la réputation à tout jamais.

Sa performance sous les traits de Lewis Strauss a notamment propulsé l'acteur sous les feux de nombreuses nominations, et lui a très récemment valu le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle. Belle sortie de cocon, donc.