Critique : L'Homme de Londres
Ceux qui connaissent un minimum Béla Tarr savent bien que le monsieur n'est pas le plus grand des boute-en-train. Le cinéaste hongrois en apporte une nouvelle
Maloin mène une vie simple et sans but, aux confins de la mer infinie; c’est à peine s’il remarque le monde qui l’entoure. Il a déjà accepté la longue et inévitable détérioration de sa vie, et son immense solitude. Lorsqu’il devient témoin d’un meurtre, sa vie bascule et le voilà confronté au péché, à la morale, au châtiment, écartelé à la frontière de l’innocence et de la complicité. Et cet état de scepticisme l’entraîne sur le chemin de la réflexion, sur la signification de la vie et du sens de l’existence.
Ceux qui connaissent un minimum Béla Tarr savent bien que le monsieur n'est pas le plus grand des boute-en-train. Le cinéaste hongrois en apporte une nouvelle